C'est la rentrée !

Et voilà, les enfants ont (enfin) repris le chemin de l'école ce matin.

C'est un chemin parsemé d'étals de bananes, de beignets, d'oignons, de fraises, de choux... Un chemin de 20 min environ, qui descend, puis qui passe devant les vendeurs de fripes (tous les vêtements que vous avez donnés aux associations ; il m'a d'ailleurs semblé reconnaître un pantacourt en jean du Tess, un jogging noir avec la marque des genoux de mon papa et le T-shirt vert et blanc de Pascalou avec un K-way rouge et un débardeur de course en maille...).


Petit cartable cousu main dont je ne suis pas peu fière et qui a récolté les compliments des copines !

Iseult est entrée dans les rangs de sa classe en pleurant et en criant maman (c'est déjà dur d'être discret quand on est blanc, alors là !), mais elle a été vite prise en charge par la directrice (une nouvelle arrivée, comme nous, qui vient du sud, dont le mari a un accent à couper au couteau ; je dois lui faire répéter toutes ses phrases quand on discute en attendant nos mômes) et ça n'a pas duré longtemps. Je l'ai récupérée pimpante à midi, elle s'était faite une copine avec laquelle elle a le projet, demain, de faire un toboggan sur un arbre penché de la cour, le petit stress du matin était vite oublié.




Eliot a vu sur une affichette le nom de la salle dans laquelle il était attendu pour l'accueil, une jeune femme s'est occupé de l'y mener, il est lui aussi rentré à midi en me disant qu'il fallait qu'il soit à 13h45 devant les grilles du collège parce qu'il avait rendez-vous avec deux "potes".
Son premier cours de l'après-midi, c'est malgache. Il a été mis en binôme avec un camarade qui le parle très bien, et qui lui a écrit des questions de première nécessité (où se trouve le magasin de jeux vidéos?) avec la traduction française en dessous. Il dit ne se rappeler aucun mot de la leçon, sauf "ny" dont il ne se rappelle pourtant pas le sens. Son père lui a alors suggéré de porter sa casquette NY demain après s'être bien assuré que ça ne voulait pas dire "abruti".
Tous ses profs sont des femmes (au moins un qui sera bien pris en main), malgaches pour la plupart avec des noms imprononçables, sauf le prof d'EPS, (Mr Koko). L'état civil fait peut-être des efforts pour donner un nom simple, quand c'est des profs d'EPS...

Trêve de plaisanteries, pendant que tout ce monde là s'amuse, moi je couds une housse de couette 220x240, je suis pas là pour tricoter !


Commentaires

  1. Camille et moi avons bien ri en lisant ton article. Nous lisons ton blog ensemble, c'est un moment sympa rien qu'à nous (merci, d'ailleurs). Quelle chouette rentrée tu nous racontes là. Dis à Iseult de profiter de l'arbre toboggan autant qu'elle peut, je crains fort que par chez nous ça n'entre pas dans le cadre d'un projet de récréation sécurisé. Nous avons hâte de lire la suite de vos aventures ultra-marines. Bises. Aline et camille.

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  2. je ne sais pas pour les autres fripes, mais le sweat à rayure blanc et vert de pascalou ne peut pas etre à Mada, il est encore dans son armoire. je crois qu'il le garde en Doudou et qu'il le sort quand il est tout seul ;))))

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    1. PS : gédéon faisant sa rentrée en janvier, je suis preneuse d'un cartable cousu main. Nous faisons très bon usage des cadeaux cousus mains. d'ailleurs, le tapis que tu lui as fait à sa naissance est tous les jours sur notre terrasse.

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