le temple de la consommation

Cet article pourrait faire suite à la question de ma copine Flore que j'ai eue par skype peu après notre installation "Y a un centre commercial près de chez vous?". Comme on sait que certains d'entre vous nous pensent un peu en danger, on va tout de suite les rassurer et leur prouver qu'on a tout ce qu'il faut pour survivre.

C'est en revenant de l'orphelinat que j'ai eu l'idée de photographier quelques points de vente de Fianarantsoa.

Commençons par les besoins vitaux : les fringues.


La photo est prise du bus d'où sa médiocre qualité, mais je ne suis pas certaine que ce magasin fasse davantage envie sur une photo cadrée dans les règles de l'art.
En fait, rares sont les magasins qui vendent du neuf. De surcroit, tout le neuf provient de Chine, je vous laisse imaginer les trucs de mauvais goût qu'on peut y dégotter. En fait, quasiment tous les vêtements portés par la population malgache viennent de France ou quasiment et sont regroupés par catégories dans des gros sacs que les vendeurs achètent puis revendent dans la rue. On trouve des trucs super, j'ai du mal à rester raisonnable, moi qui suis déjà bien habituée aux bourses aux vêtements en France, si je m'écoutais, je m'achèterais 3 robes par jour. (Bon, je reconnais, des fois je m'écoute). Le prix moyen du vêtement d'occase est de 3000 ariary (1 euro), je n'ai pas encore trouvé comment ne pas céder. Si je pensais au poids de mes bagages à l'issue de l'aventure, ça pourrait peut-être m'aider. Aussi, je prie nos visiteurs de la troisième année de prévoir à leur retour un rapatriement progressif de mon armoire.

Poursuivons notre visite au ras du sol : tous les vendeurs de chaussures ne sont pas aussi désorganisés que celui-ci.

En général, les chaussures sont attachées à des fils et pendent les unes en dessous des autres. On peut voir tout au long de la journée les vendeurs brosser à grande eau savonneuse nos chaussures françaises délaissées et ainsi leur faire retrouver un état proche non pas de l'Ohio mais de celui qu'elles avaient en sortant de chez Besson.
Personnellement, le besoin de chaussures ne s'est pas encore fait sentir dans la famille, on va attendre qu'Eliot chausse du 41, ce qui devrait être le cas d'ici un ou deux mois !
  
Et puisqu'il faut bien dormir, les matelas, comme tout autre marchandise, sont exposés dans la rue.

 
Ne vous méprenez pas, je vous vois venir avec vos jugements hâtifs d'européens surmenés, la personne à casquette rouge n'est pas un vendeur qui s'emmerde, c'est un testeur. Et toc !

Allez, dernière petite rubrique commerciale : le bricolage. 


Une si belle vitrine pour deux scies et une chignole (copines incultes, à vos dictionnaires, moi j'ai demandé à Jojo, mon wiki-brico), ça me fait un peu mal au cœur, j'y aurais mieux vu des livres ou des tissus, m'enfin !

Je tâcherai de compléter cet article prochainement avec mes endroits un peu favoris (fripes, marché, tissus). ça, c'est pour vous faire patienter en attendant !

PS : Je n'ai pas encore photographié notre boulangerie, mais ça ne vous renseignerait guère sur le goût du pain qu'on y trouve. Alors j'ai quelque chose de plus parlant :


J'ai fait mon premier pain aujourd'hui (il a de la gueule, non? ), on le goûte demain matin...

Commentaires

  1. Amazon n'a qu'à bien se tenir ! Que Flore soit rassurée, il est possible de "shopper" aux antipodes.
    Enormes bises à vous quatre. Aline

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  2. je peux deja imaginer Rob au 7eme ciel dans le magasin de brico ...quant a nous ma puce "Bluewater Mada" nous attend..it is obvious!!!!

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  3. Au moins pas de budget fringues à prevoir. Je peux tout claquer à rome.bises de la fashion victime de service.

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