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C’est le cœur rempli d’espoir, et les valises de comté et de saucisson, que nous partons samedi matin de notre   Mulhouse postnatale à l'assaut de l’Ile rouge. Munis du programme détaillé de l’agence   VVM :     "Vas-y Vasaha à Mada" ,  qui nous a concocté un programme sur mesure, nous profitions du train jusqu’à Orly pour étudier les derniers détails de notre voyage... ...pour la modique somme de  6 000 000 000 d'ariary  payable en deux fois, le premier versement devant être effectué 6 mois avant le début du voyage, et la somme restante transmise en mains propres à Mister Bonne le jour de votre arrivée. Arrivée à Tana Le comté a passé la douane !! Message à   tous les suivants, le roquefort et les bonbons Haribo passent aussi…. Arrivés à l’aéroport, nous sommes immédiatement affublés d’un chapeau traditionnel, pour signaler notre appartenance à l’agence VVM,  et c’est dans un restaurant typique que nous goûtons à la spécial

Je souhaiterais dédier cet article à Tonton Arnaud, qui est le seul à même de vraiment apprécier ces quelques lignes. Pour les autres lecteurs fans d’animaux (Denise, Romain, j’en oublie peut-être) votre tour de dédicace viendra bien un jour. Les activités pour enfants manquent à Fianar, ne nous le cachons pas. Nous ne pouvons pas aller au zoo ? Qu’à cela ne tienne, c’est le zoo qui viendra à nous. Commençons de façon soft : j’avais déjà mille fois entendu parler des élevages de phasmes, chers à mes collègues du premier degré, ces trucs verts qui ressemblent à des branches et qui pourraient avoir leur place parmi les personnages de Star Wars. Je pensais que c’était un animal n’existant que pour les insectariums scolaires, un pur produit de l’éducation nationale en somme. Eh bien pas du tout. Le phasme existe, je l’ai rencontré. (sur ma terrasse).  Bon, ça c’est fait. Je ne sais plus si nous vous avions déjà associés à notre recherche de chat. La cousine de Myriam

Enfin, après pratiquement 3 semaines de black out, les techniciens de Telma (Téléphone Madagascar) ont réparé le câble qui relie Madagascar à l'Afrique du sud. Celui-ci était coupé à une quarantaine de kilomètres de Tuléar. Lors de cette coupure,nous n’avons pas chômé : Nous avons financé un biodigesteur (voir article "Et vous ça gaze ?") dans une famille à la campagne près de chez nous avec l'association AiDé. Construction de la cuve en béton armé La cuisine au bois à Madagascar est un véritable fléau. C’est un réel problème environnemental, cette pratique est à l’origine d’une déforestation d’ampleur nationale qui a pour conséquence des problèmes d’érosion graves (les « lavakas » de Madagascar). Un lavaka qui a bien failli nous couper la route lors d'une excursion avec Caïe, mais notre "vigoureuse" est quand même passée.  Cette pratique a des conséquences su

Toujours pas d’accès à internet chez nous, Johan se propose de publier mon article depuis le collège. En effet, il se prépare à surveiller trois heures de brevet blanc demain. Ça devrait suffire à publier un article. Si vous avez un vague souvenir de mon projet « échange épistolaire franco-malgache », vous pouvez lire cet article. Si ça ne vous dis rien, vous pouvez éteindre votre ordinateur et reprendre une activité normale, comme un apéro entre amis sur une terrasse.    Ah ben non, il pleut et il fait -10°. Je savais bien que, malgré le caractère un peu obsolète du projet (écrire des lettres… Y a un mode T9 au moins ?), ça allait plaire à mes petits de l’orphelinat de recevoir un paquet à domicile. Vous auriez vu leur tête… Bon d’accord, je vous les montre.  Je les ai d’abord bien fait mariner avant d’ouvrir l’enveloppe : « Qu’est ce qu’on peut voir sur l’enveloppe ? Pourquoi y a-t-il des choses écrites ? Et le rectangle en haut à gauche, c’est quoi ? ça sert