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Grande journée pour l'établissement français René Cassin en ce 21 juin : c'est la fête de la musique pour vous en France, mais celle de l'école à Fianarantsoa. Le lieu se pare de mille feux pour  recevoir parents et familles.   Ce n'est pas une mince affaire : les bâtiments sont vétustes et peints en blanc, les salles assez sombres, la cour bétonnée, les fenêtres condamnées ; même les élèves ont de l'acné... Bref, les dessins des petits auront tout de même raison de cette austérité :  le lieu de la fête est métamorphosé l'espace d'une matinée. Iseult et Eliot sont partis guillerets ce matin, tenue soigneusement choisie pour l'une : jolie robe verte et nouvelles "Converse" noires avec des étoiles blanches trouvées hier aux fripes du quartier (tu sais maman, j'aime plus le rose - bon, d'accord...) ; jean déchiré pour l'autre, justifié par la pièce de théâtre (tu sais maman, je joue Hansel, et j'ai passé deux j

L'histoire a commencé il y a bien longtemps, dans des maisons où j'ai grandi, et dans lesquelles on écoutait ou jouait de la musique à peu près tous les jours. C'est une histoire sans fin. Elle se perpétue ici, à l'autre bout du monde. C'était au mois de Décembre à la fête de Noël du collège René Cassin de Fianarantsoa. Des collègues chantent quelques chansons accompagnés d'un guitariste. Ils chantent entre autres "Les jours meilleurs", de Maxime Le Forestier, une chanson que j'ai lamentablement ruinée aux 60 ans de Papa par manque de répétition (tout le monde ne peut pas être intuitif). Alain, un des chanteurs, vient me voir au cours de la soirée et me glisse qu'il m'a vue fredonner tout au long du morceau... Est-ce que j'aime chanter ? Est-ce que ça me dirait de venir à une répétition pour voir si on peut chanter à trois au lieu de deux ? Ben tiens. Comme dirait ma copine Sarah lorsque je lui ai proposé une sortie à Stras

 Le week-end dernier je suis allé observer les crocos à AMBATOMAINTY à 120 km de Fianarantsoa. La piste n'est pas facile ! Il nous a fallu 8 heures pour arriver au point de bivouac...Pour ceux qui sont forts en calcul, ça fait quand même du 15 km/h. On regrette bien vite la RN 7. Le pont n'est pas encore réparé, on passe à coté dans la rivière. La RN 42 est explosée par les camions qui extraient la tourmaline dans des mines à proximité d'Ambatomainty.  Encore un trafic qui profite à quelques personnes  qui n'ont pas du tout intérêt à ce que l'accès soit facilité...   Pique-nique sur la route dans des espaces grandioses... On ne s'en lasse pas ! De gauche à droite : Michel, Alain (collègue d'histoire géo), Hervé et Rappache. Petit arrêt sur la route : Rappache nous rapporte le repas du soir... On arrive enfin à la zone de bivouac Même au milieu de nulle part, un malgache cuit son riz...  Petit déj'