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Affichage des articles du mai, 2017

Ranomafana, c'est chaud !

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Finies les vacances dépaysantes dans des endroits rêvés, reculés ou étonnants, nous voilà dans la dernière ligne droite avant notre premier retour. Les jours passent à Fianar, ils pourraient se ressembler, mais nous en décidons autrement : On n'est pas là pour enfiler des perles. Après avoir eu classe exceptionnellement mercredi toute la journée pour rattraper le jour de la rentrée que les élèves avaient manqué mais que les profs avaient fait (cherchez l'erreur), tout le monde a pu se reposer jeudi puisque c'était l'ascension. Quelque soit la situation, Iseult trouve toujours le moyen de ne pas faire comme tout le monde. Tout le monde a pu se reposer, tout le monde sauf nous. Jojo, en cette matinée de jour tranquille, comme beaucoup de matinées tranquilles, a dit "Bon !".  Et nous voilà partis avec nos  bécanes pour Ranomafana, gros spot touristique du coin, à 2h de route  de Fianarantsoa.  ça c'était la route, mais Ranomafana, (Rano :

Isalo, joyau jurassique du pays Bara

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L'émerveillement de la découverte du parc de l'Isalo fut d'autant plus intense que jamais je ne me serais attendue à ce type de paysages à Madagascar. Mada, c'est... l'allée des baobabs, les Tsingys, les plages paradisiaques, en somme tout ce qui peut prendre place sur une couverture de guide touristique. On a l'impression d'avoir survolé tous les sites exceptionnels de Mada quand on a passé une demi-heure à la librairie (eh oui, ça existe encore, cherchez bien) à choisir son petit-condensé-d-informations-vitales-où-manger-où-dormir-en-fonction-de-mes-moyens avant le grand départ. L'erreur ! Comme dirait Jojo. Qui n'a pas vu l'Isalo ne peut pas quitter Mada l'esprit tranquille (et qui ne saute pas n'est pas paya, c'est vrai aussi). Alors, au cas où vous viendriez nous voir et qu'on ne vous y emmenât point, voici quand même quelques photos et infos qui pourraient bien vous en donner l'envie. Tous nos visi

Week-end avec l'office du tourisme de Fianar

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Après 2 heures de piste à l’arrière d’un taxi brousse (secoués comme des poux) nous sommes arrivés au bout de  la piste : à Ambohimahamasina. NDLC (note de la Coralie, vous l'aurez deviné), on n'imagine pas souvent comme le pou est secoué. Sur la carte vous pouvez apercevoir le "corridor vert" à l'est d'Ambohimahamasina (épingle rouge) :  une ligne nord-sud de forêt primaire encore protégée. Le nom d'Ambohimahamasina  signifie littéralement "à la colline qui rend sacré" (et on l’a gravie la colline !) La montagne sacrée ou la sacrée montagne.   En effet, à l'actuel chef lieu de la commune, se trouvait autrefois un oranger stérile. Ambohimahamasina portait alors le nom d'Amboasarykanda (à l'oranger stérile). C'est seulement lors de l'installation des rois Mpanjaka que l'oranger s'est mis à fructifier... Toujours impressionné de voir comment avec de simples « angady » (sorte de bèche) les  Bets

Soatanan, le village blanc

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La preuve est faite ! Ce n'est pas parce qu'on passe Noël au balcon (et c'était littéralement le cas, rappelez-vous, Diego-Suarez, la jolie terrasse avec vue sur la mer... J'en rêve encore) qu'on se retrouve à Pâques aux tisons. Pâques à Soatanan est encore plus exotique et inattendu que Pâques aux tisons, mais ça ne rime pas du tout avec balcon. Soatanan, c'est le village blanc de Madagascar.  Qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire ? Un village rempli de Vasaha ? Un village de réclusion pour les albinos ? (vous rigolez, mais vous n'imaginez pas le nombre  de malgaches albinos qu'on a l'occasion de croiser,  il doit bien y en avoir quelques uns chez nous,  mais à Mada, ben ça se voit !) Un village subventionné par omo-micro car il faut tous les jours s'habiller en blanc ? Un village nettoyé tous les jours à la javel ?  Vous rigolez toujours, n'empêche que la vraie explication se trouve (presque) par