Week-end avec l'office du tourisme de Fianar

Après 2 heures de piste à l’arrière d’un taxi brousse (secoués comme des poux) nous sommes arrivés au bout de  la piste : à Ambohimahamasina.

NDLC (note de la Coralie, vous l'aurez deviné), on n'imagine pas souvent comme le pou est secoué.

Sur la carte vous pouvez apercevoir le "corridor vert" à l'est d'Ambohimahamasina (épingle rouge) :  une ligne nord-sud de forêt primaire encore protégée.

Le nom d'Ambohimahamasina signifie littéralement "à la colline qui rend sacré" (et on l’a gravie la colline !)

La montagne sacrée ou la sacrée montagne.
 En effet, à l'actuel chef lieu de la commune, se trouvait autrefois un oranger stérile.
Ambohimahamasina portait alors le nom d'Amboasarykanda (à l'oranger stérile). C'est seulement lors de l'installation des rois Mpanjaka que l'oranger s'est mis à fructifier...

Toujours impressionné de voir comment avec de simples « angady » (sorte de bèche) les  Betsileos réussissent à sculpter  les montagnes, nous montons à l’assaut de la montagne sacrée.

Arrivés au sommet, il faut bien honorer les ancêtres.


Le « prêtre » dépose tout en haut un verre pour  Andriamanitra, le dieu créateur « constitué » par tout les ancêtres dont on ne se souvient pas. Un autre au niveau intermédiaire pour les ancêtres dont on peut se souvenir et un troisième, au plus bas, pour le gardien de zébu qui passera dans la journée…


Bien que n'ayant pas encore accédé au rang d’ancêtre, il faut bien préparer le terrain…

Après avoir respecté les traditions (hein Romain!), nous redescendons pour aller visiter un village où l’on tisse de la soie sauvage (je suis entrain de préparer un jeu pour vous faire gagner une écharpe…. tous les moyens sont bons pour vous fidéliser sur notre blog !)


En chemin nous passons par le CLU malgache (ce n’est pas celui de Bollwiller, mais je pense que Pierrot y prendrait quand même son pied… par contre pour Christophe ce ne sera peut-être pas assez....Alsacien.

La raboteuse...

La scie circulaire... Festool s'il vous plait !









Au village des tisseuses, une femme nous fait une démonstration....


Quand je vous dis que c'est un village de tisseuses....



L'emblème de Madagascar pour ne pas oublier où l'on est... 




Après cette bonne journée, nous dormons dans un éco-lodge malgache .... Ce n'est pas tout à fait chez Cécile (voir article : Tsiandamba plage de rêve pour Robinsons Bobo).

Au petit matin, à la queue leu leu  nous partons en balade visiter à quelques kilomètres, un village de forgerons.


En chemin, nous croisons des chercheurs d'or et...


...les pépites de Madagascar.


Enfin après quelques heures de marche, nous atteignons notre but. Mais comme qui dirait.....



"C'est en forgeant que l'on devient forgeron !"

A bientôt Johan.










Commentaires

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Le mont caméléon dans la vallée du Tsaranoro

Qui veut du saphir ?

La boucle du grand sud (5) : Le domaine d'Ambola