Massif de l'Andringitra : le pic Boby par Johan et Coralie

...par Johan... et Coralie... 
Pour ce long week-end pascal nous sommes allés gravir le deuxième plus haut sommet de Madagascar, le pic Boby dans le parc de l'Andringitra, classé au patrimoine mondial de l'Unesco. Pourquoi le deuxième et pas le premier ? Non pas parce que Jojo avait décidé de nous épargner, non, uniquement parce que le premier est inaccessible. Croyez-vous qu'il se serait gêné, sinon ? 


Mais avant de pouvoir l'escalader, il faut déjà l'approcher...

D'Ambalavao, il nous a fallu 4 heures de 4*4 et quelques madriers pour atteindre les portes du parc national. Nous avions 2 véhicules. D'un commun accord, les loupiots (Iseult, Eliot, Matt et Louny) ont choisi leur 4*4 et nous (Moi, Coralie, Séverine et Gaël), nous sommes restés bien tranquilles, à l'arrière, dans le nôtre.

C'est le guide Fidèle, qui s'est tapé les 4 loustics pendant 4 heures, qui rigolait moins ...

Même pour le pique-nique on ne partage pas son 4*4
Les nombreux ponts ne sont pas toujours très complets (les madriers mal fixés sont volés), mais les chauffeurs habitués à cette piste avaient tout prévu... Même le commis d'office qui montrait, ma foi, de solides compétences lorsqu'il s'agissait de porter du bois.
Super on se croirait au CLU !!!
Tout le monde participe devant le regard dubitatif de la population locale.

Ça passe !

D'autres, moins chanceux, n'ont pas assez de planches pour passer le pont d'un coup, il faut qu'ils s'y reprennent à trois fois... c'est pas bon pour la moyenne !
Après le cinquième pont, on en a marre de déballer les planches, on tente sans... Vous remarquerez, les mamies, que les enfants sont quand même dehors !
Après quatre heures de piste dans des paysages magnifiques sculptés par l'homme, nous atteignons les portes du parc.



Il nous faut encore faire une marche d'environ deux heures pour rejoindre le bivouac.

Nos porteurs font une pause au bar du coin !
Le bivouac est juste au dessus des cascades ! En arrière plan, le massif de l'Andringitra.


Pas de panique, ce pont n'est pas prévu pour les voitures. Toutefois, plus de madriers qui tiennent ! Il faut faire confiance...

On arrive au bivouac à 2000 m d'altitude pour la nuit, juste pour la soupe !

On s'installe pour la nuit. Demain, départ 7h00 pour l'ascension du pic Boby.
Dans la cuisine, on s'affaire pour nous préparer le repas : émincé de zébu aux légumes.
Réveil un peu difficile pour Eliot.

Mais où est donc Panoramix pour la potion magique ?


C'est parti ! Alefa !
Le parc a été mis en place par WWF. Les sentiers sont jalonnés de points métriques. Le sommet se trouve au PM 10950, ce qui ne fait guère que 7 km à tout casser, mais 650 m plus haut ! Une belle pente en perspective. Comme dirait notre copine Emilie, y a du Ténivelé ! (à prononcer avec l'accent alsacien le plus fort possible). 

Le parc regorge de sources, les passages à guet agrémentent la promenade pour le plus grand bonheur des enfants...

Le pic Boby est derrière cette barre rocheuse.


Des fleurs de Kalanchoé laxifloria. Par contre, papa, je ne sais pas si elles chantent "le petit homme vert", celles-là. 


Un grand escalier nous mène au sommet ! Une bonne séance de step ! Stepa bientôt fini ?

La pucinette et Eliot s'en sortent comme des chefs !


Eh Pouf ! Tu crois qu'on pourrait vendre des r'morques ici ? 
PS : C'est la sangle du sac à dos qui boudine. 

Un petit tour en dos de tortue c'est reposant mais c'est mora-mora

Enfin le sommet. Top less !

De retour au camp après 8h00 de marche, nous avons tous apprécié notre belle salle de bain ! La preuve, il y a encore le savon et le gant de toilette qui traînent sur une pierre.

Le soir on partage le bivouac avec un groupe de jeunes scouts. Ils nous offrent une jolie veillée pascale...

Le lendemain nous repartons de bonne heure (6h30) pour ressortir du parc par le paysage lunaire (circuit n°3 sur la carte : ça c'est pour avoir le plaisir de reparcourir l'article)
Notre campement au petit matin.



Le départ est très difficile. Ouah ! Qu'est-ce qu'on baille bien ! Hein Eliot. 
Quand je pense qu'il fait du théâtre avec l'école. 


L'eau n'est pas très chaude. Dans la vie, il y a ceux qui portent et ceux qui se font porter !
Nous aussi on a nos mers de nuages !

Nous abordons un paysage lunaire parsemé de blocs de granit. Des géants ont du s'amuser aux billes par ici !



Au fond nous apercevons le grand Tsaranoro  (Voir article : Le mont caméléon dans la vallée du Tsaranoro)

Sur ce plateau, la végétation est très particulière. Une espèce de Kalanchoé (tomentosa) endémique à cette région.
Les lichens telles des taches de peintures laissées par un artiste parsèment les blocs de granit.
Après 4 heures de marche, nous sortons du parc pour retrouver les véhicules et rentrer à Fianar bien fatigués mais en forme pour la rentrée (en attendant les prochaines vacances).


Un fodi (cardinal) sur une fleur de sisal.

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