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Affichage des articles du septembre, 2016

Et vous, ça gaz ?

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Après avoir emmené Eliot à l'école sur notre nouveau destrier, je suis allé rencontrer Helie, un vaza installé depuis dix ans à Fianarantsoa, qui développe une technique pour fabriquer du biogaz à partir des excréments d'animaux (poule, cochon, zébu, vache laitière). En route pour l'école sur notre Honda Dream !! Hélie installe chez des paysans motivés des unités de productions individuelles produisant du méthane (Biogaz). Les excréments d'un porc (autrement dit le caca du cochon) permettent d'alimenter une famille en biogaz, pour faire fonctionner un réchaud, une lampe.  Gazinière fonctionnant au Biogaz Dans les campagnes, les familles cuisinent essentiellement au bois dans des atmosphères souvent irrespirables (selon l'OMS, la cuisine au bois serait responsable de plus de 11 000 morts par an à Madagascar). Cette habitude est responsable également d'une importante déforestation aggravant l’érosion des sols et leur appauvrissement. Les paysan

Petit week end normal

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Pas de grandes découvertes ce week-end, quoique... Ici, la détente commence clairement dès le vendredi soir. Les collègues ont l'habitude de se rejoindre au restaurant "le panda", avec ou sans enfants, ça dépend des semaines, et nous ne dérogeons pas à cette règle qui nous semble bonne. Iseult montrant des signes de fatigue dès 19h00, les soirées avec elle sont limitées. Là vous vous dites "parents indignes", mais il est 18h45 ! Nous avons ainsi décidé de faire garder les enfants par Myriam (notre cordon bleu) afin de pouvoir rentrer... (...saoul, me souffle Johan, mais non, ce n'est pas la suite de ma phrase) rentrer donc, disais-je, un peu plus tard. On a invité Myriam et Jean-Baptiste (le gardien) à prendre l'apéro avec nous sur la terrasse avant de partir. Apéro à la bougie : délestage (comprendre coupure d'électricité) Les conversations avec JB sont un peu limitées, je ne compte plus les quiproquos entre lui et nous. Un

le temple de la consommation

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Cet article pourrait faire suite à la question de ma copine Flore que j'ai eue par skype peu après notre installation "Y a un centre commercial près de chez vous?". Comme on sait que certains d'entre vous nous pensent un peu en danger, on va tout de suite les rassurer et leur prouver qu'on a tout ce qu'il faut pour survivre. C'est en revenant de l'orphelinat que j'ai eu l'idée de photographier quelques points de vente de Fianarantsoa. Commençons par les besoins vitaux : les fringues. La photo est prise du bus d'où sa médiocre qualité, mais je ne suis pas certaine que ce magasin fasse davantage envie sur une photo cadrée dans les règles de l'art. En fait, rares sont les magasins qui vendent du neuf. De surcroit, tout le neuf provient de Chine, je vous laisse imaginer les trucs de mauvais goût qu'on peut y dégotter. En fait, quasiment tous les vêtements portés par la population malgache viennent de France ou quasiment et son

Ambalavao et réserve d'Anja

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Tout d'abord, un grand merci à toutes les copines (2, c'est pas rien) qui m'ont envoyé leur recette miracle antipoux. Leurs témoignages se recoupant,  je n'ai pas l'excuse des pauvres trucs qui ne marchent jamais, Iseult passera donc la nuit huilée sous cellophane. Si elle se plaint je lui ferai lire vos commentaires et elle saura qui détester en rentrant. Nous avons passé le week-end à Ambalavao, petite bourgade de province (quelques troquets, quelques mobylettes, mais  un peu la zone quand même). L'échafaudage du développement durable : naturel économique et écologique Quoique peu intéressante, cette ville fut néanmoins l'occasion d'une visite de fabrique de papier, donc pour vous faire partager un peu de la culture malgache, voici comment se fait le joli papier décoré de fleurs séchées. Ceux qui trouvent ça un peu barbant peuvent nous retrouver à la rubrique "petites blagues malgaches" de ce magazine, mais j'ai les