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Affichage des articles du août, 2016

Mora mora ??

Qui a dit que Madagascar était une contrée où il ne fallait pas être pressé ? Ceux qui véhiculent cette idée ne connaissent pas Jojo.  En une journée, il a réussi à ouvrir un compte à la banque nationale de Madagascar (on ne peut pas y faire les photocopies nécessaires sur place parce qu’elle ne sont « pas assez claires »), faire enregistrer la famille au chef de quartier grâce au carnet spécial (cf. photo), passer à Telma (comprenez téléphone de madagascar) pour ouvrir une ligne téléphone et internet, acheter des lits pour les enfants (livraison le lendemain à 9h00), passer au collège avec Eliot pour inscrire officiellement les enfants, tuer un rat qui faisait le gentil voisin avec de la coldra (comprenez colle de rat) et faire l’état des lieux de la maison.  Quand on reviendra, la France n’a qu’à bien se tenir, le déménagement, la rentrée, l’achat d’une nouvelle voiture et l'acheminement de nos meubles seront bouclés en quelques heures, depuis l'avion, bien entendu !

Premier vrai jour à Mada

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Inutile de s'étendre sur la journée d'avion, vous avez déjà tous plus ou moins vécu une dizaine d'heures devant un écran (3 ou 4 films chacun, quand même, pour une fois Eliot a accepté d'éteindre sans trop râler au moment de l'atterrissage), nous sommes arrivés à l'hôtel de Tana à 1h00 du matin, bien fatigués par un lever à 3h00 et une journée cinéma, alors concentrons-nous sur la première journée roulante...  Si la veille quelques doutes pouvaient survenir (mais pourquoi on a fait ça ??), les paysages d'aujourd'hui nous ont rappelé pourquoi on avait eu un coup de cœur en 2014. Que du sauvage vert, brun et rouge parsemé d'excroissances géométriques en briques dont la couleur épouse totalement celle de l'environnement, c'est superbe. ça ne s'appelle pas printemps ici parce ça n'en est pas un (rappel, nous sommes en hiver, la saison sèche) mais des tas de petits arbustes ou buissons sont en fleurs (roses, rouges, jaunes) pour é

J-1

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Dernière soirée franc-comtoise avant la nuit du départ, les valises attendent patiemment d'être définitivement bouclées (mais où va-t-on caser le doudou minion ENORME que tata Clothilde vient de donner à Iseult ??). On ne sait toujours pas combien vont nous coûter nos visas, combien de temps on va perdre au ministère des affaires étrangères pour obtenir les visas longue durée, quand on devra retourner à Tana (un mois de délai) pour donner nos empreintes (nouveau matériel biométrique, quel progrès, le bio!) alors que Johan travaillera toute la semaine et qu'il nous faut 10 heures pour nous y rendre... Bref, la vie malgache commence ici, il n' y a aucun doute !