Ranomafana, c'est chaud !

Finies les vacances dépaysantes dans des endroits rêvés, reculés ou étonnants, nous voilà dans la dernière ligne droite avant notre premier retour. Les jours passent à Fianar, ils pourraient se ressembler, mais nous en décidons autrement : On n'est pas là pour enfiler des perles.

Après avoir eu classe exceptionnellement mercredi toute la journée pour rattraper le jour de la rentrée que les élèves avaient manqué mais que les profs avaient fait (cherchez l'erreur), tout le monde a pu se reposer jeudi puisque c'était l'ascension.


Quelque soit la situation, Iseult trouve toujours le moyen de ne pas faire comme tout le monde.

Tout le monde a pu se reposer, tout le monde sauf nous. Jojo, en cette matinée de jour tranquille, comme beaucoup de matinées tranquilles, a dit "Bon !". 


Et nous voilà partis avec nos  bécanes pour Ranomafana, gros spot touristique du coin, à 2h de route  de Fianarantsoa. 


ça c'était la route, mais Ranomafana, (Rano : l'eau ; Mafana : chaud) c'est un endroit au cœur du corridor vert (couloir nord-sud de végétation tropicale à l'est de Fianar) où se trouve une source naturelle d'eau chaude.




On avait été briefés : la piscine est totalement vidée et nettoyée les mardis de chaque semaine, il faut donc y aller le mercredi ou au plus tard le jeudi pour se baigner dans des conditions acceptables d'hygiène. On a trouvé ça très propre en arrivant, ce n'est que lorsque tout le monde a dû quitter le bassin pour la pause méridienne que l'on s'est rendu compte de la présence indiscutable de monoï gras à la surface de l'eau. Bon, on avait certainement la peau sèche, de toute façon !


Mis à part ça, se baigner dans une eau aussi chaude que celle d'un bain, sauf qu'elle ne refroidit pas au bout de 20 min, alors que la température extérieure est hivernale (ça s'appelle l'hiver à Mada, il n'y a pas d'autre mot), c'est... trop bien !

Comme vous pouvez le constater sur la photo, on ne voit pas du tout que la piscine est très fréquentée. ça fait un peu vide, derrière nous, non ? En fait, très peu de malgaches savent nager, sauf dans les ethnies Vezo ou Sakalava, c'est à dire les peuples de pêcheurs. Je crois d'ailleurs que ma grand-mère malgache venait du peuple Sakalava puisque sa famille est originaire de Morondava. Nous disposions donc de tout l'espace profond du bassin quand la foule se massait par nécessité sécuritaire du côté "barbotage". Pas facile de passer inaperçus !

Je ne vous cache pas qu'entre la baignade et les 4 heures de moto, on était bien cuits en rentrant chez nous.


Commentaires

  1. Ça va être long de laisser passer deux étés avant de voir tout ça de nos yeux. On en parle souvent.

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  2. Ça va être long de laisser passer deux étés avant de voir tout ça de nos yeux. On en parle souvent.

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  3. Salut Lilou, vous êtes beaux avec ta sœur dans la piscine

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