Antananarivo, vu par des résidents de Fianarantsoa
Bien sûr, il ne s'agit pas ici de dresser un portrait de Tana telle qu'elle est, ou telle qu'elle est vécue par ses habitants, encore moins par ses habitants malgaches. Voyez cet article comme le témoignage d'un petit circuit touristique qu'il nous a été donné de faire à la Toussaint, période bénie des jacarandas. Pour une fois qu'on peut flâner dans Tana sans que ce soit pour réclamer des papiers à l'ambassade, ou pour transiter entre dix heures d'avion et dix heures de voiture, profitons-en ! Tana, c'est ça : une ville aux sept collines où se côtoient très riches et très pauvres, comme dans toute capitale, me direz-vous, à la différence suivante : les plus pauvres d'ici sans sans doute les plus pauvres du monde, quant aux plus riches, ils peuvent sans doute se mesurer sans rougir aux plus friqués de ce même monde (même monde, même monde... on se demande parfois). Tana, c'est des hôtels pour toutes les bourses. Le nôtre, aujo...