Antananarivo, vu par des résidents de Fianarantsoa

Bien sûr, il ne s'agit pas ici de dresser un portrait de Tana telle qu'elle est, ou telle qu'elle est vécue par ses habitants, encore moins par ses habitants malgaches.




Voyez cet article comme le témoignage d'un petit circuit touristique qu'il nous a été donné de faire à la Toussaint, période bénie des jacarandas. Pour une fois qu'on peut flâner dans Tana sans que ce soit pour réclamer des papiers à l'ambassade, ou pour transiter entre dix heures d'avion et dix heures de voiture, profitons-en !

Tana, c'est ça : une ville aux sept collines où se côtoient très riches et très pauvres, comme dans toute capitale, me direz-vous, à la différence suivante : les plus pauvres d'ici sans sans doute les plus pauvres du monde, quant aux plus riches, ils peuvent sans doute se mesurer sans rougir aux plus friqués de ce même monde (même monde, même monde... on se demande parfois).


Tana, c'est des hôtels pour toutes les bourses. Le nôtre, aujourd'hui, est un des plus prisés des touristes. Il s'agit du Saka Manga. Un dédale de passages et de bâtiments au beau milieu du centre ville, enceinte encerclée par des vendeurs bien avisés qui brandissent, qui un paquet de magnets, qui de la vanille... dès qu'un étranger pointe le bout de son nez.

Un faisan y a établi refuge, il déambule à huit heures du matin autour de la piscine, normal quoi.


La déco des bâtiments est très éclectique (vous savez, l'éclectisme, vous en avez tous plus ou moins  fait quand vous étiez petits, le javelot, tout ça). Des vieilles photos, des anciens articles des visites de la reine Ravalomanana III en occident, des objets malgaches, des photos de Pierrot Men, bien sûr, des instruments de musique...


Je vous épargne les chambres, très classes, et vous propose plutôt une petite balade dans le quartier.

Des maisons cossues...





Des vues des toits, 




Des parcs,


Iseult (qui arbore fièrement son chapeau malgache reçu en cadeau au resto d'hier soir) 
et Eliot, assis sur un banc-réclame, 
rendant l'endroit vivant, vous voyez ce que je veux dire,  


Des amoureux, qui se bécotent sur les bancs publics, 
ayant eu le souci d'assortir, 
comble de la raffinerie, 
leur parapluie aux jacarandas, 


Un courageux qui pique un somme après le footing du dimanche matin 
(ou qui le laisse croire, en tout cas)


Des bagnoles hors d'âge, 


Des publicités d'un autre temps, 


(Cependant, nous avons eu l'occasion de rallumer un écran de télévision, 
lors de notre séjour au Saka Manga. 
Nous n'avons pas échappé aux pubs, 
et nous nous sommes dit que vous ne deviez pas vous "élever" tous les jours, 
devant les pages de réclame servies par le petit écran)


Des touristes et des locaux, en mode contemplatif devant le lac Anosy, 
cerné par les jacarandas et leurs chevelures violettes,  



Des murs peints en hommage aux soldats venus se battre pour la France, 
ici ou ailleurs, et dont on a fait assez peu de cas par la suite, 
je ne vous apprends rien, 
des murs, ça fait du bien, c'est bien visible, 
et ça ne doit pas coûter bien cher...


Des familles qui se prennent bêtement en photo devant le spot touristique du coin 
(Les épices du souk du Caire !) 
Et après, on s'étonne qu'en grandissant, 
les gens réclament toutes les cinq minutes des photos de groupe,


 Quant à nous, une fois cet article publié, un petit en-cas avant de sauter dans l'avion qui, nous fera retrouver mamie Denise et papy Pascal à Nosy Be, mais aussi Séverine et ses enfants à partir de jeudi, ainsi que Pou et Nathalie. A nous les requins-baleines !

Commentaires

  1. Et nous, bêtement, on ramasse des pommes...on ramasse des feuilles...on rentre les potirons...Oui ! mais qui c'est qui aura de la bonne soupe pour l'hiver qui vient ! Bonnes vacances et bises à tous !
    Badette

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