Week-end de rémission


Pour nos amis téléphages, la rémission n'est pas un programme que vous aimez tellement que quand on en reveut, y en rena...
Il s'agit vraiment de la période qui suit une longue semaine sous le signe des tubes de doliprane, des mouchoirs et du thermomètre.
Iseult, la plus touchée d'entre nous quatre par l'épidémie de grippe, a repris vendredi le chemin de l'école. En l'espace de ces deux jours d'absence, ses copains de classe avaient appris à conjuguer le verbe viendre, mais Iseult s'en est bien tirée à l'évaluation : je viens, tu viens, il vient, nous viendons...


Elle n'avait pas pu réviser, trop occupée à savoir ce qui pouvait bien se passer derrière notre muret : La maison voisine en travaux mais plutôt abandonnée depuis notre arrivée semblait animée à nouveau de force coups de marteau et agitation bruyante en tout genre.


Et pendant que les grands s'affairent, les petits s'occupent et exploitent le chantier à leur manière. Même pas peur des échardes.


Samedi, Eliot se lance dans la confection de donuts, dont la recette avait été dûment délivrée en cours d'anglais. On était invités le soir-même chez Gaël, la collègue en question, et notre grand ne manque pas une occasion de faire le fayot. Le T-shirt d'Eliot trouvé aux fripes n'est pas dans le thème de sa cuisine, veuillez nous pardonner pour le mélange d'influence. Le cuistot aurait pu fourrer ses donuts à la saucisse de Morteau pour davantage de cohérence, mais sur le coup nous n'y avons pas pensé.


Hé hé ! Pas mal, non ? 
 Le lendemain, pique-nique au green park à une bonne demi-heure de Fianar. Pouf, Clothilde, Maman et Pascal reconnaîtront peut-être l'endroit, c'est là qu'on s'était déjà arrêtés avec eux pour jouer aux boules ou commander des boissons que le serveur s'était empressé d'aller chercher en courant au village d'à côté.


Bonne surprise au moment de commencer la sieste : le bar met de la musique, "The boxer" de Simon & Garfunkel. C'est assez rare pour être souligné, la plupart des musiques qu'on entend ici dans les bars ou dans la rue s'apparente plus à de la techno-afro-danso-déglingo-moderno-chiante qu'à de la folk des années 70 (J'ai vérifié : date de sortie, 1970, ça ne vous rajeunit pas).


La route nous rappelle cependant à la concentration, entre les nids de poule dont le pourcentage est plus important que celui du bitume encore en place ; et les cuvettes qui font que sur ce pont par exemple, tu ne sais plus trop si tu es encore sur le pont ou dessous dans le lit de la rivière.


Mis à part ces petites anecdotes qui commencent à ne plus en être pour nous, nous avons bien reçu les courriers des Hildebrand (merci à Lise pour son dessin somptueux) ainsi que le petit colis de Mamie Badette pour Iseult, en revanche, rien encore en ce qui concerne celui des Tess, on l'attend avec impatience maintenant qu'on est courant, j'espère qu'il ne s'est pas perdu en chemin, coincé dans un nid de poule ou noyé dans une flaque brune...


Commentaires

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