parapente à Fianarantsoa

Un samedi matin, Didier, un ancien militaire qui tient un petit restau à Fianar, nous appelle : Bon, ben , on vole cet aprem, RDV à 14 heures à Ambatomainty. (Le village des potiers dans lequel il y a eu qques projets pour l'école). Nous voilà partis, la fleur au fusil, la manche à l'air.

Alors, qui c'est qui s'y colle : Ben Jojo tiens, pardi, quelle question. Il a déjà fait du waterjump à Tignes, du canyoning par moins 12 dans le Haut-Doubs, il a survécu à un orage quand il était topless dans les Pyrénées, alors il a pas peur.

Confiant, un beau casque rose pour atténuer le côté militaire du para, il est prêt.

Une petite demi-heure de vol plus tard, Jojo et Didier se posent plus bas, remontent à pied pour nous rejoindre, c'est mon tour.

Le vent n'est pas favorable, l'herbe est trop verte, l'eau trop humide, ce ne sera pas pour aujourd'hui, Didier remballe son matériel, ce sera pour une autre fois. La semaine d'après en fait.
Sauf que la semaine d'après, le vent n'est pas au rendez-vous, nous montons pour rien, ce sera pour une autre fois. La semaine encore d'après, je crois.
Troisième essai donc, mère courage se dévoue, vas-y mon fils, tu en meurs d'envie, j'irai après toi.

Adieu mon frère, je t'aimais bien. 

Iseult aurait volontiers essayé, mais son petit poids ne lui permet pas encore de voler en binôme avec Didier, sa voile est prévue pour une fourchette bien déterminée, Iseult ne rentre pas encore dedans. L'année prochaine, peut-être. Il faut se contenter d'admirer Eliot dans le ciel. 

Les impressions d'Eliot : "Quand j'ai sauté, j'ai eu peur, on quitte le sol très rapidement. Après c'est allé, sauf dans les virages. Une fois, on est passé dans une espèce de gouffre, ça faisait peur, comme si j'avais le tournis. Globalement, j'ai adoré."

Bon Ok. Je vais vous montrer maintenant ce que c'est que le parapente :

Mes impressions : Youhou !

We did it !