Cross 2018

Préavis à tous les réfractaires à la compétition, les épidermico-sensibles du dépassement physique de soi, les étanches à la beauté du sport, cet article spécial cross René Cassin 2018 n'est pas pour vous.


Néanmoins, si vous le lisez quand même, personne ne le saura.

Parmi nos élèves, certains l'attendaient comme la consécration du trimestre, d'autres avec l'appréhension du mou du genou, c'est comme partout, le sport ne fait pas que des émules.
Aussi, nous nous sentons plutôt privilégiés de voir nos deux enfants arpenter le bitume sans broncher, sans bronchiter non plus, avec envie et sérieux, dans le but d'écrabouiller tous les autr... euh, pardon, je m'égare, dans le but de prendre part à cette belle aventure, bien entendu.

La marée bleue et violette s'apprête à envahir la ville. Les enfants arborent avec fierté leurs couleurs, avant de remonter, comme un seul homme, la rue du marché qui mène à la place de la mairie (le quartier de notre maison, en fait).


Le beau jeune homme en bout de rang, c'est mon fils, eh oui. ça vous embouche un coin ? Moi aussi.



Nous voici sur le tarmac. Les explications barbantes des directeurs rentrent à peine dans une oreille : il va falloir respecter la barrière de la corde. C'est ainsi, les adultes sont persuadés que si l'on veut aller loin, on ménage sa monture, alors ils brident toute cette jeune fougue de maternelle au bord de l'explosion.


En tête de gondole, les cordiers, juge et flic. 
(Vous aurez reconnu ce bon vieux Jojo et son pote Mika, le tourdumondiste, 
nos deux sportifs vosgiens du collège)

Sous l'oeil attentif de son papa, Iseult écoute les dernières recommandations de maître Eric qui leur a appris à courir en peloton. Voilà des semaines qu'elle est chef de peloton, grâce à sa régularité en course à pied et qu'on la voit s'entraîner dans la cour de l'école, sous nos fenêtres de classe.

Quand maître Eric explique un truc, Iseult ne moufte pas. 
Quand Eric passe boire un verre à la maison, Iseult range sa chambre.
Mais quel peut bien être son secret ? 


C'est parti ! (Iseult, short jaune, casquette rose et noire sur les yeux)


Tiens, une rue qui va peut-être éveiller quelques souvenirs chez certains. 



Pas de corde pour les grands du collège, puisque c'est compète !! Les trois premiers gagnent une médaille, alors pas question de contenir les ardeurs.

Le cross est universel, le même partout, mais le chapeau de premier plan est bien malgache. C'est notre petite touche exotique. 

Ahmed, mon collègue d'EPS, qui briefe ses poulains

Eliot élabore sans doute une stratégie de course avec Félicie, il serait bien tenté par une médaille (surtout pour que sa marraine soit fière de lui, je crois)

Je n'ai malheureusement trouvé aucune fonction sur photoshop qui puisse redresser les genoux d'Eliot. Je me demande comment sa jambe droite ne trébuche pas contre l'autre (la gauche donc, vous me suivez ?) à chaque foulée. 
Pas de médaille cette année, mais une honorable place de cinquième garçon des 4èmes. 


Mes petits 6èmes, tout mignons. 

Retour au collège, la cour est bien calme et silencieuse, tout le monde en a plein les pattes. Le collège René Cassin, jacaranda humain géant en pleine floraison, peut attendre patiemment sa prochaine échéance : la journée portes ouvertes de samedi. Eh oui ! C'est la semaine des lycées français à l'étranger, on met le paquet !





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