Africa break n°1 : Dans le grand bain sud africain, premières émotions
Voilà un moment que le voyage en Afrique du sud avec Maman et Pascal se profile à l'horizon. Le concept "des animaux sud africains à Mada" existait déjà.
Aujourd'hui, c'est nous, les animaux malgaches, qui sommes allés à la rencontre de l'Afrique du sud.
L'idée avait germé il y a longtemps déjà, la proximité du pays avec Mada était alléchante (bien qu'au final, les billets d'avion n'ont pas été bien moins chers que si nous étions partis de France), et nous avions projeté dès 2017 d'y retrouver Elo et Romain lors de notre dernière année d'expatriation. Malheureusement, ceux-ci n'ont pas pu concrétiser le projet, nous leur devons bien, au moins à eux, un petit compte rendu.
Le choix s'avère difficile en ce début de voyage. Attend-on la fin des vacances pour réunir froidement toutes nos photos, et en faire un tri bien organisé ou bien cède-t-on à l'impatience rongeuse qui nous commande de balancer nos premières images pour vous donner un petit aperçu de cette soudaine immersion ? La décision est prise, impossible de différer nos premières émotions.
Prendre l'avion, pour nous, vous le savez, ça veut d'abord dire s'enquiller dix heures de route vers Tana.
Mais c'est tellement beau ! Comment s'en plaindre ? En effet, Mada en février vaut vraiment le détour. Seuls Elo et Romain (encore eux, quelle présence dans leur absence) avaient été joueurs et osé affronter la pleine saison des cyclones éventuels. (Bon, les Boeglin, la fleur au fusil, croyaient l'avoir évitée en Décembre 2017, raté.)
Cette année encore, le pays a été plutôt épargné en cette saison des pluies, et les rizières resplendissent de verts tous plus lumineux et profonds les uns que les autres. Quelle frustration de n'avoir pas pu montrer le pays précisément en cette saison à davantage de monde...
Mais vous n'êtes pas venus pour voir des rizières, je sais bien. Alors allons-y. Beau, le voyage, mais éprouvant, aussi.
Si vous n'avez encore jamais expérimenté la nuit dans un aéroport en mode clodo pour ne pas payer une chambre d'hôtel, je vous invite à essayer. C'est pas pire, c'est pas cher, mais c'est pas terrible, ne nous le cachons pas.
Alors l'Afrique du sud qui nous accueillait se devait de compenser nos sensations de fatigue par du "lourd" immédiat. Et c'est parti pour la petite visite au jardin botanique de Nelspruit, sur la route du mythique "Kruger Park".
Trois litres de milk-shake bien chimique pour la miss qui commence à entrevoir que la nourriture d'ici va nous réserver des surprises. Dans les magasins, exclusivement des denrées à l'américaine (margarine à la place du beurre, yaourts aromatisés au caca boudin...), une épreuve pour les franchouillards que nous restons...
Peu importe, nous ne sommes pas là pour ça et nous survivrons bien quinze jours même intoxiqués de produits transformés (et je ne vous mentionne même pas les emballages).
En dehors des repas, les premiers paysages qui s'offrent à nous sont verdoyants, montagneux, vastes, à l'image de ce qu'on s'était représenté.
Vous restez sur votre faim ? Le "lourd" n'y est pas ? La fleur est jolie pourtant... Eh bien le Kruger, ça se mérite et ça ne se balance pas comme ça sans réfléchir au premier venu. Maintenant que vous êtes prêts, allons-y pour les sensations plus fortes.
Nous avons d'abord fait escale au Marloth Park, une réserve privée dans laquelle Marida, une Afrikaaner (comprendre une blanche d'Afrique du sud), nous loue une petite maison en plein bush (forêt d'épineux) autour de laquelle gravitent des milliers d'animaux tous plus exotiques les uns que les autres.
On y croise "Melmann" la girafe, "Marty" le zèbre, "Pumba" le phacochère, "Iléou" l'Impala, l'autruche "Hongrie" et j'en passe.
Prenons des forces (et des calories) avec ces ribs (bien moins goûtues que celles de Richard, cela va sans dire), ces beignets d'oignons, ces sandwiches au gouda (tu parles d'un fromage) et ces saucisses grasses,...
... car demain, le Kruger et ses "big five" (les cinq gros animaux phares du parc : éléphant, lion, buffle, léopard et rhino) nous attendent !!
Aujourd'hui, c'est nous, les animaux malgaches, qui sommes allés à la rencontre de l'Afrique du sud.
L'idée avait germé il y a longtemps déjà, la proximité du pays avec Mada était alléchante (bien qu'au final, les billets d'avion n'ont pas été bien moins chers que si nous étions partis de France), et nous avions projeté dès 2017 d'y retrouver Elo et Romain lors de notre dernière année d'expatriation. Malheureusement, ceux-ci n'ont pas pu concrétiser le projet, nous leur devons bien, au moins à eux, un petit compte rendu.
Le choix s'avère difficile en ce début de voyage. Attend-on la fin des vacances pour réunir froidement toutes nos photos, et en faire un tri bien organisé ou bien cède-t-on à l'impatience rongeuse qui nous commande de balancer nos premières images pour vous donner un petit aperçu de cette soudaine immersion ? La décision est prise, impossible de différer nos premières émotions.
Prendre l'avion, pour nous, vous le savez, ça veut d'abord dire s'enquiller dix heures de route vers Tana.
Mais c'est tellement beau ! Comment s'en plaindre ? En effet, Mada en février vaut vraiment le détour. Seuls Elo et Romain (encore eux, quelle présence dans leur absence) avaient été joueurs et osé affronter la pleine saison des cyclones éventuels. (Bon, les Boeglin, la fleur au fusil, croyaient l'avoir évitée en Décembre 2017, raté.)
Cette année encore, le pays a été plutôt épargné en cette saison des pluies, et les rizières resplendissent de verts tous plus lumineux et profonds les uns que les autres. Quelle frustration de n'avoir pas pu montrer le pays précisément en cette saison à davantage de monde...
Mais vous n'êtes pas venus pour voir des rizières, je sais bien. Alors allons-y. Beau, le voyage, mais éprouvant, aussi.
Si vous n'avez encore jamais expérimenté la nuit dans un aéroport en mode clodo pour ne pas payer une chambre d'hôtel, je vous invite à essayer. C'est pas pire, c'est pas cher, mais c'est pas terrible, ne nous le cachons pas.
Alors l'Afrique du sud qui nous accueillait se devait de compenser nos sensations de fatigue par du "lourd" immédiat. Et c'est parti pour la petite visite au jardin botanique de Nelspruit, sur la route du mythique "Kruger Park".
Trois litres de milk-shake bien chimique pour la miss qui commence à entrevoir que la nourriture d'ici va nous réserver des surprises. Dans les magasins, exclusivement des denrées à l'américaine (margarine à la place du beurre, yaourts aromatisés au caca boudin...), une épreuve pour les franchouillards que nous restons...
Peu importe, nous ne sommes pas là pour ça et nous survivrons bien quinze jours même intoxiqués de produits transformés (et je ne vous mentionne même pas les emballages).
En dehors des repas, les premiers paysages qui s'offrent à nous sont verdoyants, montagneux, vastes, à l'image de ce qu'on s'était représenté.
Vous restez sur votre faim ? Le "lourd" n'y est pas ? La fleur est jolie pourtant... Eh bien le Kruger, ça se mérite et ça ne se balance pas comme ça sans réfléchir au premier venu. Maintenant que vous êtes prêts, allons-y pour les sensations plus fortes.
On y croise "Melmann" la girafe, "Marty" le zèbre, "Pumba" le phacochère, "Iléou" l'Impala, l'autruche "Hongrie" et j'en passe.
Une petite promenade en voiture par-ci, une sortie au magasin du coin par là, et voilà le genre de spécimen qui se met à traverser la route devant ta voiture.
Eliot est aux anges, avec ce doudou grandeur nature !
Prenons des forces (et des calories) avec ces ribs (bien moins goûtues que celles de Richard, cela va sans dire), ces beignets d'oignons, ces sandwiches au gouda (tu parles d'un fromage) et ces saucisses grasses,...
... car demain, le Kruger et ses "big five" (les cinq gros animaux phares du parc : éléphant, lion, buffle, léopard et rhino) nous attendent !!
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