Africa break n° 2 : Kruger Park

Pénétrer dans le Parc Kruger, c'est un peu comme ouvrir la porte d'un musée, aux vitrines garnies d'objets mythiques, connus par le biais des médias, mais encore jamais vraiment vus. Chacune de ces pièces de collection suscite l'ébahissement, captive complètement l'attention, fait oublier le quotidien, donne le sentiment de toucher du doigt un monde oublié ou parallèle ; puis au fil des observations, des détails, attisant la curiosité (une dent aiguisée, un pelage moucheté, un regard perçant...), réclament un arrêt sans cesse prolongé. Welcome into the wild.



Notre première incursion eut lieu la nuit. On ne savait guère à quoi s'attendre. Marida, notre logeuse du Marloth Park, nous avait vivement conseillés d'y participer, nous avions été convaincus par son enthousiasme communicatif "It's wonderful, you'll love it, believe me !"

Let's go then. Peu de photos à vous montrer de cette sortie nocturne, mon appareil n'étant pas assez performant, sachez juste qu'on a croisé cinq guépards, que deux lions se reposaient, allongés sur le bitume de la route qui irradiait alors sans doute la chaleur accumulée dans la journée, que la tête d'un croco a fait tranquillement bouger les nénuphars d'une mare, et qu'un dragon... Non, j'déconne, mais le reste est vrai.




La qualité des photos est bien médiocre. Les bêtes, elles, sont fabuleuses, et d'une tranquillité à toute épreuve (grosse lampe dans la gueule, bruit de moteur insupportable dans ce silence nocturne certainement paisible...). Sur ces photos, des guépards puis de jeunes lions. Ces lions seront nos premiers "big five", ce groupe de cinq gros animaux que chacun espère croiser au cours de son périple : lion, éléphant, buffle, rhinocéros et léopard. Nous ne cocherons pas tout, légère consolation pour Elodie qui (comme vous l'avez compris, ou alors vous lisez vraiment en diagonale et ça me vexe profondément) n'a pas pu venir, et est friande de la validation touristique.

Voici nos "big five" à nous. Pour commencer, nos seuls buffles du séjour. Ils étaient deux, enfoncés dans la souille, assez éloignés de notre véhicule, donc peu visibles au final, mais nous offrant un bel aperçu de l'arrière de la choucroute qui sert de base à leurs cornes impressionnantes.


Des éléphants bien sûr, grandes (grosses ?) stars du parc. Marida nous disait qu'on pouvait presque parler de surpopulation de ces bestiaux dans le parc Kruger. Apparemment, leur nombre croissant deviendrait dangereux pour les arbres du site. Alors on les sort du parc pour les réintroduire dans d'autres.




Et puis les lions. Au grand regret de mamie Denise, pas de vieux spécimen à crinière solaire, que du jeune à la démarche chaloupée, parfois carrément sur la route, sans aucune espèce de considération pour le monde humain et motorisé qui l'entoure ; des crocs à faire reculer le plus puissant des 4x4 ; et des pattes tellement larges que leurs coussinets pourraient bien devenir confortables dans nos salons.



Voilà pour les gros dossiers, qui ne prennent pas forcément le dessus sur tout ce qui peut encore être admiré dans le parc Kruger.

Dans la catégorie "nombreux", vous trouverez les impalas. Gracieuses gazelles à cornes annelées, vivant en troupeau, elles ont constitué la toile de fond de notre séjour dans les parcs. Il en sort de partout, toutes plus délicates les unes que les autres (désolée Messieurs les impalas, on a du mal à croire qu'une espèce puisse produire un genre masculin aussi classe, alors on s'exprime naturellement au féminin).



Dans la catégorie "impotents", nous avons eu la chance d'apercevoir au loin (mon appareil a presque mieux vu que nous) un troupeau d’hippopotames. Ils ne font pas partie des big five (enfin, ce serait alors les big six) et on se demande bien pourquoi. C'est à croire que quelque soit l'être vivant, il n'est jamais bien vu d'exhiber des bourrelets. 


Dans la catégorie "colorés", les oiseaux du parc ont eu toute mon admiration. Inutile de vous baratiner avec des noms jamais entendus, délectez-vous simplement de ces images triées sur le volet,comme si vous vous passionniez soudain pour la faune exotique.

Touraco concolore

Calao à bec rouge


 choucador

Martin chasseur du Sénégal

Rollier d'Europe supposons-nous, sans grande conviction au regard de l'image proposée dans notre guide

Celui-là par contre, c'est incontestablement un rollier d'Europe. ça vous fait une belle jambe, non ? 

Et pour clôturer le chapitre ailé, 
vous l'avez reconnu celui-là n'est-ce-pas ? 
Une position supérieure de contrôle, 
le cou à l'affût du malheur des autres, 
les ailes semi-déployées pour être le premier bénéficiaire d'un gain, 
si infime soit-il, 
une solitude recherchée pour éviter tout partage... 
C'est... c'est... Non ! Pas le trader ! 
Ah non ! Pas le politique non plus ! 
C'est le vautour, bien entendu ! 

Contrairement à son homologue humain, le vautour a un rôle pleinement ancré dans le bien commun : il est un équarrisseur naturel, se nourrissant exclusivement de cadavres d'animaux qui ne pourraient pas disparaître sans eux, évitant ainsi la propagation de nombreuses maladies. 

Petite devinette : Que peuvent bien attendre tous ces charognards ? 


C'est très simple : que maman zèbre veuille bien faire le deuil de son zébreau qui gît à ses pieds... 

Sans transition, la suite : 



Un gnou, bovidé athlétique très présent dans le parc.  
Les zèbres, vêtus comme des bagnards, jouissent pourtant comme les autres d'une belle liberté de mouvements. 


Et toi, tu veux ma photo ? 

Commentaires

  1. Je n'ai rien trouvé de spirituel ou d'intelligent à écrire ! Juste : Merci, c'est tellement beau ! :)

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Le mont caméléon dans la vallée du Tsaranoro

Fête de l'école

Musique