Nosy Hara, encore un endroit bof bof



Nous avons beau être le 11 janvier, jour des 61 ans de ma maman (nous avons fêté ses 60 ans il y a à peine plus de 6 mois, que va-t-elle en retenir, qu’elle vieillit vite ou que c’est classe d’avoir des cadeaux tous les 6 mois ? Moi qui la connais, je dirais tous les deux mon général), je disais donc malgré la date avancée, je vais quand même vous conter nos 3 jours d’escapade juste avant le réveillon du nouvel an. C’est le dernier gros moment de nos vacances à Diego. 
 

L’idée est de se rendre en voiture puis par bateau sur une plage aménagée spécialement pour des « touristes-pêcheurs » (il existe toute sorte de tourisme, on a bien du tourisme sexuel, pourquoi pas du tourisme pêcheur, ce qui revient un peu au même, le but est bien de « pêcho », non ?). 


On y trouve des bungalows et un petit restaurant.


Quel que soit le lieu du repas, qui dort dîne.

Y vivent aussi maintenant quelques familles de pêcheurs. 


C’est sur cette plage (et j'ai pleuré... pleuré-é,..!!) que nous dormirons les deux nuits. Sa localisation nous permettra d’accéder plus directement aux îles plus ou moins désertes qui nous intéressent (l’archipel de Nosy Hara)
 



Le premier aprem de notre arrivée fut caractérisé par une chaleur étouffante. Nous avions prévu d’aller marcher… J’ai fait ma malheureuse au bout du rouleau pour switcher avec une aprem plage et coquillages, Jojo contre trois n’a pu avoir aucun poids. Ce fut plage. Les enfants en ont profité pour ramener au bungalow les 10 premiers kilos de coquillages qui trouveront place dans nos bagages au retour. 

Vous connaissez Eliot, je ne vous raconte pas les comptes d’apothicaire qui ont accompagné le tri méticuleux.

Le lendemain, départ en bateau assez tôt le matin, programme chargé oblige :

Plongée PMT dans des coraux que je vous montre par le biais de photos volées sur internet (photos  choisies en fonction de ce qu'on a vraiment vu).



 

On n'a pas vu de tortue, mais c’eût été possible, alors on met une photo, ça ne mange pas de pain.

(je sais, Michmich, cépabien de voler des photos sur internet, mais y en a aucune à toi, et en plus c’est à cause de ton appareil photo étanche qui a pris l’eau à l’instant même où on a voulu l’essayer… Toutes mes condoléances)

Pique-nique sur une île aménagée au départ pour des bivouacs à thème (pêche ou escalade). 


Ça se veut écolo et respectueux de la nature, mais ça civilise une belle île déserte quand même. Le débat est ouvert. 



Exploration de l’île en vue d’y trouver des toilettes, ça c’est raté, 
mais en revanche, on a trouvé la chambre de mamie Denise :

Ah ben non, y a pas de matelas… 

Bon alors la chambre de Sarah : 


Ah ben, non plus, y a pas de toilettes… 

Bon alors la chambre de Tonton Pouf : 


Ah ! Là, oui, ça va le faire. Manque un quad et un cracheur de feu et Pouf quitte ses montagnes enneigées pour de bon et s’installe à Nosy Hara. 

Départ de l’île en début d’aprem pour avoir le temps d’aller pêcher en mer (oui, parce que la pêche à l’étang est moins accessible au milieu de l’océan indien). Les pêcheurs malgaches aguerris qui nous accompagnaient imaginaient déjà les petits touristes français pas foutus d’attraper un gardon (et pour cause…), mais c’était sans compter l’héritage vosgien familial.  



Ce n'est pas mon poisson qui est petit, c'est moi qui suis grosse.

Et toc !


Retour à la plage après une pêche miraculeuse (au moins 10 poissons à nous 4). 
Le bateau tape la mer et éclabousse l'équipage à chaque vague, c'est un peu visible sur la photo.

... de quoi donner la gerbe à Tabarly. 

Mais quand on est une princesse, 
on sait bien que seul le sommeil permet de garder 
une peau fraîche et le regard lumineux. 


Sinon, on a bien fêté nouvel an (dans un restau où on a très très bien mangé), 
et les enfants se sont éclatés : 

Il doit être environ 20h30...

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