L'air Boeg (ou des bugs sous d'autres latitudes) par Riri
Blog à part… ou le mot des Boeg.
Dans les arbres, sur l’eau ou sur les visages, c’est selon....
Au niveau des nourritures terrestres, il faut bien reconnaître que les locaux sont également bien pourvus (même si le niveau de leurs ressources les cantonne -sans vilain jeu de mots- au riz).
Ici, nous avons le plaisir et l'avantage de vous offrir un interlude climatique.... pour ceux qui - comme nous - n'ont qu'une connaissance fort vague des ouragans ce qui suit pourra peut être les intéresser.
L'ouragan, si justement chanté par la gentry monégasque, est un animal à l'air doux mais qui est accompagné de vents et de pluies violents.
Normalement leur saison commence en février mais, hélas, pas comme pour les champignons, elle est en avance cette année.
Ces illustrations se limitent à la zone dite "jaune" (zone d'alerte) mais ne donnent pas spécialement envie d'aller vivre ce qui se passe dans la "rouge".
1. RN25 coupée le 5 janvier en plusieurs points (rivière en crue qui coupe la route, glissement de terrain ou chute d'arbre). L'arbre du voyageur qui coupe la route était, lorsque nous avons improvisé une rampe pour le franchir, vaillamment attaqué par un paysan à la houe (qui n'attendait visiblement aucune aide de la part du ministère des infrastructures routières)...
2. Retour du parc d'Anja: 3 heures et demie avant, la RN7 venant au pont (au loin) était dégagée. Les 100 à 200 mètres de rivière en crue ont été franchis grâce aux 18 costauds qui s'en retournent vers de nouveaux portages. Ils ont propulsé et guidé le flottage, ou plutôt le lent remplissage de la voiture, au dessus de la route inondée. Au final: quelques minutes de tangage assez angoissantes pour les passagers, 20 cm d'eau dans la voiture, de l'eau au niveau des reins pour les porteurs et 10.000 ariary (2,5 €) dans leurs poches.... ah oui, également un sourire crispé, lorsque Thotta -notre chauffeur- nous a dit qu'il y avait des crocos dans la rivière...
2. Retour du parc d'Anja: 3 heures et demie avant, la RN7 venant au pont (au loin) était dégagée. Les 100 à 200 mètres de rivière en crue ont été franchis grâce aux 18 costauds qui s'en retournent vers de nouveaux portages. Ils ont propulsé et guidé le flottage, ou plutôt le lent remplissage de la voiture, au dessus de la route inondée. Au final: quelques minutes de tangage assez angoissantes pour les passagers, 20 cm d'eau dans la voiture, de l'eau au niveau des reins pour les porteurs et 10.000 ariary (2,5 €) dans leurs poches.... ah oui, également un sourire crispé, lorsque Thotta -notre chauffeur- nous a dit qu'il y avait des crocos dans la rivière...
A l'heure actuelle (07/01/2018 21.00) la RN7 - l'artère principale de l'île - est coupée par des rivières en trois points avec parfois des ponts emportés.
3. Paysage de rizières aux abords de Fianar. Enfin, c'étaient des rizières car les pousses ont certainement été emportées ce qui obligera les paysans à recommencer leurs plantations par la suite. Le riz sera cher à Mada en 2018.
Mais de toute façon, après la pluie, le beau temps....
To be continued....
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