Tribulations sur le canal des Pangalanes



Pour les vacances de Noël, nos amis Alsaciens "les Boegs" sont venus nous rendre une petite visite. Après quelques jours d'acclimatation à Fianarantsoa, nous avions prévu de rejoindre Manakara avec la "machine" (le train) puis remonter le canal des Pangalanes en pirogue.

Meuh non ! ça c'est pas la pirogue !

Tsy misy machine : Le train est en panne depuis jeudi, la gare est déserte.
Plan B : Un mini bus nous acheminera à Manakara.

Une surchauffe le temps d'une pause ....
... au milieu des mimosas.
Richard ne perd pas de temps (il est pas là pour enfiler des perles) : direction la plage...



... où le club Mickey du coin organise une compèt' de passe coco.


Le lendemain, grande découverte pour nous, qui croyions avoir tout vu et tout fait : Le "taxi moto" !

En route pour le "trou du commissaire" où nous pourrons nous baigner sans risques...

... Dans une bande de quatre mètres de large à partir du bord.
Plus loin, gare aux courants. 

Ici pas de vendeur de chouchous, mais un troupeau pour nous rappeler que nous sommes au pays du zébu.
Le lendemain après une soirée de la Saint Sylvestre animée (par par nous-mêmes, nous étions couchés graaaaaand max à 9h30; on aurait bien aimé que le dancing d'à côté fasse de même...) nous commençons notre périple sur le canal des Pangalanes, avertis de l'arrivée prochaine d'Ava.


En rejoignant nos embarcations, le taxi moto coule un joint de culasse. Aïe !
Tout le monde enfin installé sur les pirogues, l'aventure peut commencer.

Notre guide Hermann, ne perd pas de temps pour préparer le repas de midi : carangue et camarons sauce coco.
Le canal des Pangalanes a été creusé par des milliers d'ouvriers chinois en 1896, sous la direction du général français Gallieni lorsque Madagascar était une colonie. C'est une voie navigable de 665 km qui longe la côte est de Madagascar.
Faute d'entretien la végétation reprend ses droits et certaines parties du canal sont très étroites.
L'emblème de Madagascar : l'arbre du voyageur.

 Après une journée de navigation nous installons notre premier bivouac sur une île au milieu d'un lac sur le canal.

Après une nuit paisible et le petit déj', nous faisons tous un passage obligé à la salle de bain...




L'aventure continue, paisible, au fil de l'eau.

Une plante carnivore sur les berges du canal.
Celui-ci est parfois tout près de la côte exposée aux vagues de l'Océan Indien. Pendant la pause de midi, nous allons sur la plage à la chasse aux trésors.

Qui c'est le chef ?
Pour le goûter nous faisons une petite halte dans un village de pécheur au bord de l'océan tout près de l'embouchure du fleuve Pharaony.
 



Après ce goûter local, nous poursuivons notre route, jusqu'à l'endroit de notre second bivouac...

Prêts pour le punch aux fruits de la passion. 
Le Quechua malgache...
Le lendemain, faute de temps pour rejoindre Manajary par le canal (Richard et Johan étaient trop lourds), nous remontons le fleuve Pharaony pour rejoindre la route où Thotta nous attendra en voiture.

Comme toujours, de nombreuses scènes nous rappellent que nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne...

Détour par la boutique flottante pour le repas de midi (des tilapias)
Dans l'après-midi nous atteignons Ampasimanjeva, où nous passerons la nuit avant de rejoindre la route en taxi brousse.

Ava, un peu plus au nord, entre sur Madagascar : pendant la nuit, les eaux du fleuve montent. Il faut décamper à 2h00 du mat. Vous remarquerez l'élégance de Richard en toutes circonstances.

Les tentes vides sont faciles à soulever, mais ça surprend quand la tente une fois en l'air se met à crier "maman"...

C'est un peu humides que nous rejoignons le lendemain le Vahiny Lodge en taxi brousse.
Ce fût une belle expérience... (4 sur une banquette de 3 places, sans compter les poules)

Après s'être remis de nos aventures et poussés par l'arrivée du cyclone Ava, nous rejoignons Fianarantsoa par la RN2, juste avant qu'elle ne  soit coupée par la montée des eaux. Ouf. Richard et Anne-Laurence se disent qu'ils ont eu du bol !



Prémisses du cyclone Ava.... Richard et Anne-Laurence vous raconteront la suite... : leur voiture flottante à Ambalavao, le pont cassé sur la RN7 remplacé par une pirogue (après 2 jours d'attente au bord de la route), les rêves du sud envolés de Richard (il n'a pas voulu traverser un fleuve en crue dans un tonneau de 200 L coupé en deux : quelle mauviette ! )... 

... Mais ça c'est leur aventure !

En attendant qu'ils nous la racontent, nous vous souhaitons à tous une ...


Commentaires

  1. La cheffe c'est toujours celle qui a le plus gros bâton !!!!!!!! Quel que soit l'usage qu'elle en fait :)

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