Anakao

Son seul nom fait déjà voyager...



Voilà un moment qu'on nous en parle, qu'on nous vante le lieu, qu'on nous le dépeint avec plus ou moins d'objectivité, mais Bonne-Gérard n'est pas nature à se contenter de chimères, il fait ses valises et va 'oir !


Qu'est-ce qu'on attend, au juste ? Que nos bagages soient amenés sur le bateau, que la navette (Anakao express) soit prête à faire monter les passagers, avec un nom comme ça, ça ne devrait pas traîner.
Thotta, le sourire en coin, sait bien, lui, que nos bagages seront acheminés sur la navette (ancrée à 500 m de l'embarcadère) par un mode de transport auquel on ne s'attend pas.


Ce sont donc des charrettes à zébus qui acheminent les bagages et leurs propriétaires aux différentes navettes. La nôtre est celle au loin, sur la photo. Autant vous dire que les zébus ont terminé leur travail le cou à peine hors de l'eau. Rien n'est trop ardu pour le zébu !

  

Le site sur lequel on débarque après trois quarts d'heure de bateau ressemble à une île de Robinson qui serait déjà colonisée par quelques personnes (mais pas trop) depuis quelques années, qui garde son côté parfaitement sauvage et qui a une carte avec marqué dessus des entrées, des menus et des desserts... Cool, non ?


A marée basse, la plage laisse apparaître des taches d'algues et de rochers, créant une palette infinie de clairs-obscurs.


Le ciel, un peu jaloux de cette performance marine, entre tous les soirs en compétition.





Entre chien et loup, quand s'affrontent les couleurs des éléments, résonne le tintement des glaçons dans le punch-coco. Rendez-vous est pris au bar, personne ne lui pose jamais de lapin, à celui-là.

J'ai le droit de commander un troisième Sprite ? Nan ? Mais !! C'est pourri ces vacances. 

Barbie-bobo, aventurière en herbe (et en culotte)
 


 
Grand concours de photo sur le thème : Dans ma douche, je vois... (obscénités interdites sous peine d'élimination immédiate et sans appel)

Pour ce qui est des activités, ne nous leurrons pas, pas de cours de danse classique de 17 à 18h ; l'accrobranche du coin reste encore à l'état de projet, ils ont déjà les branches ; et le magasin le plus fourni se situe en front de mer, sous un tas d'algue apporté par la marée : en chinant suffisamment, on peut, dans une même journée, se dégoter un T-shirt vintage et une paire de tongs avec les deux pieds presque à la même pointure !


Alors on pousse la promenade (de cinq heures du soir, pas avant, sauf si on veut terminer fondu, liquéfié sur le sable brûlant) jusqu'au village d'Anakao (à un quart d'heure à pied de nôtre bungalow). On y croise d'autres structures hôtelières (plutôt vides, c'est la basse saison, les cyclones restent trop fréquents en février à Mada), mignonnes, y a pas à dire.


Nous voici au village. Plus d'une centaine de pirogues dorment sur le sable en attendant l'aube et ses pêcheurs. Une rupture plus importante que les autres se situe dans la barrière de corail, à hauteur d'Anakao, c'est la raison pour laquelle ce village de pêcheurs Vezo (c'est le nom de l'ethnie qui vit sur les côtes sud-ouest de Mada) est particulièrement peuplé. Il est aisé de naviguer au delà de la barrière de corail en pirogue à cette hauteur-là, pour aller titiller le poisson là où il est.

Vous aurez reconnu ma copine Séverine, qui a partagé les vacances avec nous. Sur ce cliché, je suis restée dans l'ombre. 
Un bain de minuit (de 21h) : le truc que quand t'es petit tu en rêves, et que quand t'es grand, t'es fatigué mais tu te forces pour faire plaisir à tes petits qui en rêvent...




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