Snorkeling à Madagascar

Voilà le danger de l'usage des mots clés sur internet. 
Snorkeling Madagascar, ça donne ça :



Ces personnages du célèbre dessin animé nous ont suffisamment été associés lors de notre départ, en montages photos et autres comparaisons douteuses (avec moi toujours dans le rôle de l'hippopotame, alors que je n'ai pas spécialement un gros nez) pour que je me permette aujourd'hui de les utiliser à mon tour. 
Si Alex, Gloria, Marty et Melman avaient un peu mis la tête sous l'eau, voilà ce qu'ils auraient pu croiser...


Des bancs de poissons chatoyants rasant les coraux sans le moindre regard pour nous...


Des poissons-fenouil, qui ne s'appellent certainement pas comme ça, mais qui, reconnaissez-le, évoquent tellement l'aspect de ce légume que ça leur va bien (et puis, poisson-clown ou poisson-fenouil, on n'est plus à ça près)... 


Ce poisson ballon pintade (de mieux en mieux pour ce qui est des noms, sauf que là c'est vrai) a été sorti de l'eau à la main par Eric, notre hôte à Anakao. C'est doux au toucher, aussi jaune qu'un canari, aussi moucheté qu'une pintade, aussi gonflé qu'un ballon, et aussi mouillé qu'un poisson.



Des petits Némo qui doivent dater d'avant la télé couleur, ou alors qui ont la même garde-robe que Sarah.


Des bénitiers à bouche bleue et charnue, maquillés comme une Lady Gaga invitée à une boum chez les Schtroumpfs. Si on s'approche assez près avec du mouvement, le bénitier referme sa bouche.


Une murène comme celle que nous avons suivie un moment avec Eliot. Elle mesurait pas loin d'un mètre de long. Bien sûr, toutes ces images ont été piochées sur le net, mais elles sont fidèles à ce qu'on a vu ; promis, juré.




Johan a profité de ces vacances pour re-signer pour une plongée avec bouteilles. Tous les moniteurs le complimentent sur son aisance. Quand je mets des plombes à descendre à quatre ou cinq mètres parce que j'ai mal aux oreilles, aux ongles ou aux cheveux, le Joj' est à genoux sur le sable à douze mètres en deux minutes, bras croisés, avec une bulle au dessus de la tête qui dit "Bon !". C'est comme ça, le Vosgien maîtrise par nature le milieu hostile, on ne peut pas lutter.


A Nosy Ve, une petite île un peu au large d'Anakao sur laquelle nous avons pique-niqué, le spectacle se poursuit au dessus de la mer. L'île est colonisée par un oiseau appelé le "paille-en-queue", et les nuées la survolent à longueur de journée. Je ne m'étends pas, l'île mérite son propre petit article. 


A notre retour, comme un cadeau ou un trésor, la marée descendante nous accorde le plaisir de rencontrer une superbe étoile de mer, tellement colorée qu'on la croirait en pâte fimo. Très à la mode, en plus, dans ses habits rouge et taupe, elle ferait fureur dans les mises en scène des magasins IKEA.



Johan, qui fait corps avec la nature.


En guise de conclusion, encore quelques images de ce qu'on a pu voir. Ici, un poisson coffre (mais nan, Jojo... Pas un coffre à bois !)


Là, des poissons bleus (heureusement que je vous explique, quand même). 


Et enfin, pour Sido et sa famille, le poisson-carrelage ! (Mais nan, Jojo, j'rigole, tu peux ranger la truelle !)



Commentaires

  1. Heureusement que tu es là pour me faire découvrir des images que je ne verrai jamais, à moins qu'un miracle me débarrasse de mon aquaphobie. C'est magnifique, merci !!
    Bises. Aline

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