Des rizières, des riz aujourd'hui, des riz demain...
Vous avez été nombreux à suivre nos aventures, ce mois-ci. Vingt et une personnes à ce jour. Quelle audience ! Même en retirant les quatorze connexions de Mamie Badette, on peut dire qu'on reste à la pointe de vos préoccupations. Je sais bien que le plus captivant reste à venir en cette année scolaire 2018-2019, m'enfin c'est quand même pas ma faute si on plonge pas avec des baleines et des lémuriens tous les mercredis aprem !
J'y peux rien si on habite dans les rizières, qu'on n'a pas de voiture et que pour changer d'environnement il faut parcourir quatre cent bornes en dix heures.
J'y peux rien si on habite dans les rizières, qu'on n'a pas de voiture et que pour changer d'environnement il faut parcourir quatre cent bornes en dix heures.
'Reusement que Sarah nous réclame un article. Elle veut du rêve, ben c'est pas gagné !
Et si je vous racontais notre semaine type ? On nage en plein rêve, n'est-ce pas ?
Le lundi, ben, comme vous, on va à l'école.
Iseult n'en mène pas large. Rassurez-vous, il s'agit de la photo du jour de la rentrée, le CE2 était encore pour elle une sacrée mer à boire. Heureusement, depuis qu'elle a retrouvé ses copines, son maître Eric (qu'elle avait déjà eu en CP) et une nouvelle maîtresse (Fy), Iseult a retrouvé le sourire (le vrai).
En revanche, le stress d'Iseult était ce jour-là bien compensé par la désinvolture de son grand frère, à l'approche de ses premiers cours en 4ème. Confiant et nippé comme il se doit à cet âge (sweat à capuche, sac à dos, baskets), le monde lui souriait. Rassurez-vous aussi, depuis, il a des devoirs, il étudie le thème des expansions des puissances européennes grâce au commerce mondial au XVIIIe S (ou un truc comme ça) et lui aussi a changé de tête, du coup !
Enfin, quand je dis que le lundi on va a l'école, ce sont surtout les enfants qui s'y collent. Johan et moi disposons de notre matinée pour travailler bien sûr, mais aussi pour aller faire un petit footing, tant que la saison nous le permet. Notre parcours surplombe tout ça :
Le mardi, on travaille et puis on mange dans un restau le midi, avec les collègues, et des fois, s'il y en a au menu, il n'est pas impossible qu'on mange du canard.
Iseult n'en mène pas large. Rassurez-vous, il s'agit de la photo du jour de la rentrée, le CE2 était encore pour elle une sacrée mer à boire. Heureusement, depuis qu'elle a retrouvé ses copines, son maître Eric (qu'elle avait déjà eu en CP) et une nouvelle maîtresse (Fy), Iseult a retrouvé le sourire (le vrai).
En revanche, le stress d'Iseult était ce jour-là bien compensé par la désinvolture de son grand frère, à l'approche de ses premiers cours en 4ème. Confiant et nippé comme il se doit à cet âge (sweat à capuche, sac à dos, baskets), le monde lui souriait. Rassurez-vous aussi, depuis, il a des devoirs, il étudie le thème des expansions des puissances européennes grâce au commerce mondial au XVIIIe S (ou un truc comme ça) et lui aussi a changé de tête, du coup !
Enfin, quand je dis que le lundi on va a l'école, ce sont surtout les enfants qui s'y collent. Johan et moi disposons de notre matinée pour travailler bien sûr, mais aussi pour aller faire un petit footing, tant que la saison nous le permet. Notre parcours surplombe tout ça :
Le mardi, on travaille et puis on mange dans un restau le midi, avec les collègues, et des fois, s'il y en a au menu, il n'est pas impossible qu'on mange du canard.
Le mardi soir, je répète chez Olivier (guitariste), avec Mikaël, nouveau prof d'anglais (guitariste aussi) et nouvellement avec Thierry (bassiste et accessoirement chef du bahut qui tombe le costard pour l'occasion !). Et puisqu'on parle de musique, sachez que nous savons désormais en quel animal Janis Joplin s'est réincarnée.
Le mercredi, c'est le jour des enfants, non ?
En ce qui concerne les nôtres plus précisément, c'est un jour où on les voit un peu plus longtemps que pour les lever, les faire déjeuner, dîner, souper puis les doucher pour les coucher. Le mercredi, nous avons le temps de faire des gâteaux (bon, là, c'était obligé, c'était l'anniv du Joj !), des attrape-rêves, et de faire les devoirs correctement en écrivant les conjugaisons sur les murs de la cuisine.
Le jeudi, c'est parfois VTT en amoureux. On n'emmène jamais l'appareil photo parce que c'est très lourd pour Jojo, il ne suivrait plus, mais je peux quand même vous montrer de belles photos de paysages.
Le vendredi, on va un peu en cours, comme les autres jours même si ça ne se voit pas, comme ça dans notre semaine type, et puis le soir on sort pour retrouver nos copains. C'est alors le moment que choisissent les crêpes pour s'immiscer dans notre quotidien (notre hebdomadaire devrais-je dire) et dans la poêle de Myriam qui vient garder les enfants pour la soirée (Myriam, pas la poêle). Myriam dort alors chez nous, ce qui nous laisse le loisir, à quelques mètres de là, de faire un peu la fête.
Le samedi, on s'occupe à nouveau de notre maison tous seuls comme des grands. La technique malgache de séchage du linge convient bien à jojo, qui en profite pour bronzer en même temps.
Le dimanche enfin, ceux qui nous aiment (ou qui nous supportent) nous suivent parfois dans nos explorations du pays Betsileo. Les marches autour de Fianarantsoa n'ont plus guère de secrets pour nous, ce qui n'enlève cependant rien au plaisir de les faire.
Le mercredi, c'est le jour des enfants, non ?
En ce qui concerne les nôtres plus précisément, c'est un jour où on les voit un peu plus longtemps que pour les lever, les faire déjeuner, dîner, souper puis les doucher pour les coucher. Le mercredi, nous avons le temps de faire des gâteaux (bon, là, c'était obligé, c'était l'anniv du Joj !), des attrape-rêves, et de faire les devoirs correctement en écrivant les conjugaisons sur les murs de la cuisine.
Le jeudi, c'est parfois VTT en amoureux. On n'emmène jamais l'appareil photo parce que c'est très lourd pour Jojo, il ne suivrait plus, mais je peux quand même vous montrer de belles photos de paysages.
Le vendredi, on va un peu en cours, comme les autres jours même si ça ne se voit pas, comme ça dans notre semaine type, et puis le soir on sort pour retrouver nos copains. C'est alors le moment que choisissent les crêpes pour s'immiscer dans notre quotidien (notre hebdomadaire devrais-je dire) et dans la poêle de Myriam qui vient garder les enfants pour la soirée (Myriam, pas la poêle). Myriam dort alors chez nous, ce qui nous laisse le loisir, à quelques mètres de là, de faire un peu la fête.
Le samedi, on s'occupe à nouveau de notre maison tous seuls comme des grands. La technique malgache de séchage du linge convient bien à jojo, qui en profite pour bronzer en même temps.
Le dimanche enfin, ceux qui nous aiment (ou qui nous supportent) nous suivent parfois dans nos explorations du pays Betsileo. Les marches autour de Fianarantsoa n'ont plus guère de secrets pour nous, ce qui n'enlève cependant rien au plaisir de les faire.
Eh bien voilà, c'était "une semaine avec les Bonne-Gérard".
Toute ressemblance avec une semaine de vacances
au cours de laquelle on ne travaille pas
serait purement fortuite.
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