Baisse du tourisme à Mada ? Les Gérard disculpés !

Il faut bien quelques irréductibles pour faire tourner la baraque. Quand de nombreux français frileux reculent devant une épidémie (70% d'annulation de séjours), seuls des warriors osent chausser les rangers et se coiffer de casques à pointe en vue d'un rude séjour.

Car ça sera rude, très rude...

Nos combattants, casques et chaussures de sécurité. 
Difficile pour moi de vous faire un article exhaustif de ces vacances de Toussaint. Pouf (mon frère, pour ceux qui l'ignoreraient, mais en général ça marque et on s'en souvient) est arrivé avec deux semaines d'avance sur nos vacances, avec la ferme intention de sillonner la malgachie à moto.
Il a d'abord atterri chez nous pour quelques jours, le temps de se frotter à la culture betsileo.

La vieille ville de Fianarantsoa, à l'ombre d'un Jacaranda


C'est pas parce qu'on est en voyage qu'on cesse d'être vendeur de remorques. 

"Tu veux une combien d'essieux, toi ?"

Le commerce des remorques profite surtout à la Clo, qui dépense tout en séances esthétiques. 
ça lance des modes...
Ensuite, Pouf et Clo ont de nouveau migré quelques jours vers Manakara, sur la côte est. Ils auront vu ça avant nous, la honte. On devrait avoir d'ici peu (non, je ne leur mets pas la pression) un petit article rédigé par leur soin, je ne m'étends donc pas sur leur périple. Et puis en ce qui nous concerne, Manakara est prévu pour Noël avec les Boeg'.
Ensuite, ils sont revenus chez nous puis repartis vers le sud pour faire de la plongée. Entre temps, Papa, Sophie, Jade et ma tata Jo sont arrivés de Tana. C'est lorsque Pouf et Clo sont remontés (en vue de reprendre l'avion à Tana) que nous nous sommes tous croisés dans l'Isalo (souvenez-vous, ce massif de grès qui ressemble au grand canyon en moins ricain, plus de chapeaux de paille et moins de Stetson).



Petite escale juste pour l'apéro au Relais de la Reine. On peut jouer les riches quand on n'a pas le sou. 

Ce fut bref mais intense, la danse malgache (et le rhum) le soir à l'hôtel ont vite eu raison de nos inhibitions.



Clotilde, stratégique, choisit plus grand qu'elle pour danser incognito

Thotta et tata Jo au déhanché bien malgache

"Les trois frères", comme dans le film, mais à Mada ; on oublie les remorques l'espace d'une danse. 
Pour la suite de nos aventures en famille sans Pouf et Clotilde, ça sera pour la prochaine fois. Il me reste un jour pour préparer la rentrée (on sort d'un mois de vacances, la claque va être sévère), faire douze lessives, réintégrer notre chambre et remettre nos habits à leur place, vider nos sacs, dire 25 fois à Eliot de travailler un peu son allemand au lieu de jouer à l'ordinateur (je ne comprends pas sa réticence), dire 32 fois à Iseult de ranger sa chambre au lieu de jouer aux playmo (quoi, vous trouvez que mes propositions manquent d'attrait ?) et faire à manger (c'est dimanche je vous rappelle, Myriam est à la messe, on peut pas être au four et au sermon). Rien que d'y penser, je suis déjà fatiguée.

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