Retour sur les vacances de la Toussaint

Je vois bien que personne n'y comprend rien, les vacances de la Toussaint ont à peine été survolées dans le blog, du coup, c'est tout juste si on ne me demande pas où j'étais en France à la Toussaint et est-ce qu'on a encore échangé notre maison.

Naaaaaan ! On a fait plein de trucs à la Toussaint, mais comme j'avais espoir d'avoir des articles écrits par nos visiteurs, je ne me suis guère étendue sur le sujet. Je gardais un peu de suspense, quoi.

On les pardonne, ce sont tous des actifs très pris, à la vie quotidienne bien remplie, pas qu' ça à fout' d'écrire des conneries sur un blog. Bon, ben j'vais les écrire, moi. Je commence juste par le début, des fois que certains aient envie de prendre le train en marche et de me relayer aux manettes...

Rappelez-vous, Pouf est arrivé chez nous dix jours avant les vacances. Clotilde et lui ont bourlingué à moto, puis sont partis voir Tulear (c'est autre chose que voir Vesoul, mais c'est plus loin). C'est à ce moment-là que Papa, Sophie et Jade sont arrivés, et que nous sommes descendus à notre tour vers Tulear aussi (parce que Vesoul ils étaient moins intéressés, bon, ça se défend, et je crois qu'ils connaissaient déjà en plus).


On a quand même pris le temps à Fianar de faire faire des nattes à Tata Jade pour qu'elle puisse entrer dans le club.
Et sur le trajet, on a retrouvé Pouf et Clotilde dans l'Isalo à mi-chemin entre Fianar et Tulear (on descendait dans le sud, ils remontaient sur Tana, on s'est croisés un après-midi).



On avait rendez-vous avec Tata Jo et sa plage. 




Ne fermez pas votre ordinateur par crainte d'avoir été soudainement piraté par un spam de "maison & travaux", vous êtes juste chez ma Tata Jo. 


Papa a bien essayé de faire le frère préféré pour avoir le droit de rester toute la vie, mais on la fait pas à Tata Jo. Nous on essaie de mettre Iseult sur le coup. On se demandait hier chacun son tour ce qui nous manquerait le plus quand on retournerait en France, Iseult a dit "Tata Jo". On est sur la bonne voie, nan ? 

Nous, famille Bonne, logions à quelques km de là et avons entrepris le premier matin de rejoindre la maison de Jo et Marcel (où nous attendait un somptueux petit-dej) à pied par la plage. On nous avait dit 1h30. 


Nous marchâmes finalement pas loin de 3h, à jeun, dans le sable fin. Les gens qui nous croisaient et à qui on demandait des renseignements nous proposaient tous de nous y emmener en pirogue, le taxi du coin.


Les garçons Bonne eurent même tout le loisir d'échanger des vérités philosophiques.

"Papa, quand on arrive, j'peux jouer sur la tablette ?"

On avait un peu faim en arrivant, mais une journée qui commence par une balade comme celle-là ne peut définitivement pas être perdue. 

C'est donc la peau du ventre bien tendue que nous montâmes dans le 4x4 de Thotta en vue de visiter la forêt de baobab chère à Elodie et Romain. Pas de charrette à zébu pour cette fois, le cœur n'y était plus. Bien plus sèche qu'en février, la forêt était moins belle à voir, toute grise, pas verte pour un sou, zéro feuilles sur les arbustes ; toutefois les baobabs qu'on y croise restent impressionnants quelque soit la saison, à l'image de cet individu qui contemple les malgaches depuis plus d'un millénaire et qui continue bon an mal an, à croître d'un cm de tour de taille chaque année. Moi j'ai mesuré mon tour de taille, et visiblement les hommes n'observent pas les mêmes lois que les baobabs, même en revendiquant des origines malgaches.  



Je boucle cet article par un petit mot d'amour destiné à chacun d'entre vous, dommage que ce mini scorpion n'ait pas daigné le chanter à ma place...


..."Still loving you" !!

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