...le pot aux roses !

Je m'empresse de continuer cet article, juste pour faire mentir Ingrid qui nous taquine sur la fréquence de nos "posts". Faudra vous faire à l'idée, ici, c'est "Mora-Mora", c'est valable pour nous aussi.

Suite de notre week-end rando : dimanche matin, petit déjeuner malgache. Allons bon, on est là pour s'ouvrir au monde... Le petit dèj arrive sur un plateau, à savoir des choses non identifiées emballées dans des feuilles. Je commence à avoir peur, le petit dej est un repas que je ne raterais pour rien au monde (quoique les autres non plus si j'y réfléchis à deux fois), j'ai toujours une dalle d'enfer au sortir du lit et la perspective de la marche me souffle qu'il va falloir que je me nourrisse coûte que coûte. Je me dis que ça a l'air bien bizarre... J'ouvre le paquet, et là, je vois une masse rectangulaire de pâte claire avec du marron par endroit, et on nous annonce que c'est un pain aux bananes à la farine de riz. Ouchh !!(rien que de le prononcer on se sent rassasié). Fan ni des bananes ni du riz (qu'est ce que je suis venue faire à Mada, allez vous me dire, ben, y a des litchis et des mangues aussi), je sentais la situation m'échapper. Pleine d’à-priori négatifs, je goûte, mais, comme vous l'avez deviné, c'était ma foi fort bon et nous avons tous tout mangé jusqu'à la dernière miette.

Fin prêts, nous voilà en pleine ascension des falaises que vous avez pu voir dans les photos de l'article précédent, au beau milieu d'une forêt primaire.

Maaaaax ? Cest quoi exactement, une forêt primaire ???"
   C'est là que les fameuses sangsues sévissent. Johan en a fait les frais, trop occupé qu'il était à chasser celles qui osaient grimper sur les baskets de sa princesse (celle de 6 ans, avais-je besoin de le préciser).


A l'arrivée, joli panorama en contrebas : le village dans lequel nous avons dormi. Des montagnes à perte de vue, mais la vue est tellement flippante qu'on regarde trois secondes en étranglant les poignets de ses enfants jusqu'au sang pour ne pas qu'ils s'aventurent vers la barrière bien rudimentaire en regard de la hauteur sous-jacente.


Descente sportive jusqu'à une cascade rafraichissante qui a facilement trouvé les faveurs d'Eliot et Iseult. 




Il est 13h00 lorsque nous regagnons le gîte pour y manger puis attendre tranquillement le train qui devrait repasser nous prendre dans l'après-midi.

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 Jeu du baccalauréat pour passer le temps. Iseult m'aide à remplir les colonnes. Johan corrige ses 7 paquets de copies.


Petit tour dans le village où Eliot essaie de viser aussi bien que les enfants du village au jeu du lance-pierres. Peu convaincant dans ce domaine, il décide finalement de leur apprendre à jouer à la marelle. 
J'en profite pour faire quelques portraits, en demandant à chaque fois l'autorisation. Souvent, les femmes d'un certain âge refusent, alors que les jeunes adorent ça.

 
Vue sur la forêt depuis le gîte au coucher du soleil, la plus belle lumière de la journée à Mada
 Les infos ferroviaires nous parviennent : le train sera là entre 20 et 22h. Le temps de prendre le repas du soir (qui n'était pas prévu par les gérants du gîte, lesquels se sont mis en quatre pour que les enfants puissent manger et finalement les adultes aussi). A 20h30, nous couchons les enfants dans la chambre en attendant l'arrivée du train. Un bon début de nuit sera déjà ça de pris. A 21h30, nous nous allongeons aussi, des fois que ça dure. De petits sommes en ronflements, nous entendons que le village est gagné par un mouvement collectif, les gens se rejoignent en pleine nuit aux abords de la voie. Il est 2h00 du matin, le train arrive...


Plus de place pour nous dans le wagon "touristes" comme c'était prévu pour le retour (le train étant bien moins plein pour le retour, puisque les touristes choisissent souvent de revenir à Fianar en voiture ou de partir de Manakara pour d'autres aventures). Nous voilà placés avec nos deux gosses (qui ont classe 6h00 plus tard) dans le sas entre deux wagons qui accueille notamment les WC, des marchandises entassées dans des sacs ou dans des caisses, mais aussi d'autres voyageurs malgaches assis comme ils peuvent sur les caisses ou les accoudoirs.
Arrivée à 6h00 à Fianar, juste le temps de prendre un taxi, d'acheter du pain, de prendre une douche et un petit dej et la journée commence alors qu'on a l'impression qu'elle ne s'est jamais terminée.

Voilà, c'était encore un petit morceau de notre train-train quotidien !

Commentaires

  1. Le "train-train" quotidien !!!!!!! Super drôle !!!!!! C'est fait exprès ou pas ?
    Bisous. Aline

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  2. Jojo, t'as dû avoir le temps de corriger tes copies !!! Et après on se lamente sur la SNCF...en tout cas des paysages magnifiques encore une fois, et pour les sangsues, elle ont soi-disant des propriétés de guérison et sont utilisées en médecine traditionnelle, après peut-être pas toutes... ;) Grosses bises à tous ! Damien et Karine

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  3. ok, total respect, deux posts en 2 jours... au retour d'un weekend de fou... bravo :)

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