Réunion : chapitre 3

Peut-on voyager à la Réunion et éviter les volcans ? Non, on peut pas.
Alors on va sur le volcan, on monte en voiture assez longtemps dans la brume la plus dense qu'on ait jamais vue, on se dit qu'on va rebrousser chemin parce qu'on va rien voir du tout, mais on se rappelle les conseils de Tonton Michmich qui disent "monte, monte, même si tu penses y aller vainement, dépasse ta déception, va au bout de ton chemin, petit scarabée", alors on monte et là, comme par miracle, la purée de pois se dissipe, et...


Le soleil dévoile alors un paysage digne des plus grands westerns sur lequel il ne manque que l'esclave noir à cheval qui s'est enfui de sa plantation de coton et qui nourrit secrètement un sentiment de vengeance à l'égard de ses anciens propriétaires...

Tout d'abord une grande étendue terreuse sur laquelle ne pousserait même pas une ortie, c'est la plaine des sables si je ne me trompe pas (même le nom, ça donne pas envie de faire le malin), puis une terre colonisée par des brocolis géants (alors pourquoi ça ne pousse pas sur la plaine des sables, Johan me dit que peut-être il s'agit d'un cratère plus récent, mais je vous renvoie comme d'habitude à Max-la-science-nat' pour de vraies explications).

Eliot et Iseult, au beau milieu d'un ancien cratère, vous imaginez l'explosivité du mélange


Ce même cratère, vu de loin
Une coulée de lave (et non pas un gros plan de la couche de ma petite nièce)

Allez, une petite photo pour les mamies


Et même à l'autre bout du monde, Jojo continue de me gonfler avec ses photos de groupe...
Quant à vous, vous pouvez au moins voter pour le chapeau le plus craignos.

Il ne manque que Céline autour de la table, une petite pensée spéciale !
Retour le soir avec un super plat cuisiné par la voisine d'Ingrid et Michel : des sarcives (orthographe ??), c'est à dire une viande marinée depuis plusieurs jours (au début on se dit "oh non ! encore une recette à la Depoli roulée sous les aisselles", et puis comme toutes les recettes à la Depoli, à la fin, on dit "Y en rena ? ")

Pour ce qui est de notre retour à la maison (car c'est le dernier chapitre, hein !), on n'avait guère le sentiment de rentrer chez nous, puisqu'on n'allait pas vraiment dans notre vraie maison à laquelle on est habituée au retour des vacances, mais finalement, ce sentiment que tout le monde connait ("Aaaah ! ma maison !") était bel et bien là. On commence à l'habiter pour de vrai, à force d'y mettre des rideaux, des stickers, des photos, et toutes ces choses qu'on se demande bien comment on va faire pour les ramener à l'issue de l'aventure ! M'enfin, on n'en est pas là !

Prochain article : les trucs de ouf qu'on trouve sur le marché à Fianar (vu, un peu, la technique pour fidéliser le lecteur qui se lasse ?)

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