anniversaire, suite
Comme prévu, Eliot a invité ses copains à la piscine mercredi pour fêter ses 11 ans (Vous aussi, ça vous parait long comme anniversaire ? Et Mamie Denise et Papy Pascal qui vont certainement en remettre une couche dans 15 jours...).
Je dis "les copains d'Eliot"... mais le terme n'est pas tout à fait bien choisi...
Oui, vous voyez ce que je veux dire. En voilà un qui a tout compris.
Iseult est ici accompagnée de sa petite copine Aïna, ce qui a permis à son grand frère de faire le coq toute l'après-midi.
Les enfants ont été conviés à la piscine de l'hôtel Soafia, la plus grande piscine de Fianar, entourée d'un joli espace vert.
Ce lieu de baignade mériterait un poil d'entretien : les sanitaires ne rencontrent pas souvent d'éponges imbibées de produit, la goulotte de la piscine qui sert de "trop-plein" (le système qui permet l'évacuation de l'eau par la surface) est en fait un crachoir pour les nageurs à qui l'on n'a jamais expliqué le rôle d'un trop-plein, et il manque cruellement un pédiluve dans lequel se rincer un minimum les pieds lorsqu'on vient du jardin ou des toilettes.
Malgré cela, la piscine Soafia reste un endroit très agréable pour occuper une bande de jeunes ados ; et pour avoir beaucoup fréquenté les piscines françaises dans ma jeunesse, je n'y ai pas vu que des endroits irréprochables. Mais je ne le disais pas trop fort, sinon mes parents ne venaient pas me voir aux compétitions. Enfin quand j'y pense, si c'était trop propre et que ça sentait la javel à plein nez, ils ne venaient pas non plus.
Si vous aussi vous trouvez que j'utilise occasionnellement le blog pour régler mes comptes personnels, envoyez "vengeance" au 3636.
Pour revenir à nos moutons (ceux de 11 à 14 ans), Eliot n'est pas encore formellement dans l'adolescence, je vous l'accorde, il ose encore à peine mettre un orteil dedans et c'est heureux. MORA MORA comme on dit par chez nous.
Il ne réclame pas de portable mais cherche une excuse toutes les heures pour être en contact avec un écran (je compte lui offrir un télécran de mon enfance, ça devrait le calmer). Il ne dit pas encore que tout ce qu'on fait est vraiment pourri, il le pense seulement.
Il nous reste quelques années (mois ? semaines ?) de répit.
Heureusement, pour affronter ces futures épreuves avec moi, Johan est là.
L'après midi s'achève par le traditionnel goûter. Après avoir plusieurs fois expérimenté les bougies malgaches dont la cire se retrouve immanquablement sur le gâteau, on passe au plan B : le feu d'artifice d'anniversaire.
Pour les cadeaux, les filles ont été plutôt inspirées : un petit collier, un puzzle impression 3D avec des poissons multicolores, un livre sur la jungle, un tee-shirt et une casquette Adidas (détrônée, la casquette NY), des petites figurines en bois, un porte photo en métal en forme de voiture et un coffre magique qu'on ne peut ouvrir que si on a fait polytechnique ou Madagascar.
Eliot était ravi de cette journée, et pour nous remercier aujourd'hui, il oublie son workbook ce matin en anglais, il est puni pour cela par une page supplémentaire d'exercices, il me ment en râlant que la prof donne trop de devoirs du jour au lendemain (comment te dire mon fils, une punition est rarement faite pour arranger les gens), puis, clou de la soirée, il rentre à la maison en constatant qu'il n'a pas les feuilles nécessaires pour faire les-dits exercices.
Il se fait donc punir d'écoutage (oui monsieur, ça existe, j'ai vérifié, les écoutilles c'est autre chose) de tablette ce soir avec sa soeur, il se venge sur elle en tapotant n'imp sur la tablette alors qu'elle écoute "on écrit sur les murs..." (Ouais je sais, vous aussi vous en avez ras-le-bol de cette chanson) et il ne comprend pas (mais alors pas du tout) pourquoi il se fait soudain priver d'écran (on y revient, la bonne vieille punition qui tue !) jusqu'à dimanche soir.
Devenu odieux et insolent, il mange donc sa soupe seul au salon avant de revenir s'excuser. L'aurait-il fait si le dessert n'avait pas été des crêpes, Dieu seul le sait.
Voilà, je me sens bien légère d'avoir partagé ces déboires de vieille mère ringarde avec vous, et je dédicace spécialement ce dernier paragraphe à ma copine Sarah non pas parce que c'est une vieille mère ringarde, mais surtout parce qu'on a toujours eu plaisir à croiser nos expériences, notamment celles qui font rire tous les autres sauf nous.
A part ça, bon anniversaire mon petit ange, ta maman t'aime fort...
Je dis "les copains d'Eliot"... mais le terme n'est pas tout à fait bien choisi...
Oui, vous voyez ce que je veux dire. En voilà un qui a tout compris.
Iseult est ici accompagnée de sa petite copine Aïna, ce qui a permis à son grand frère de faire le coq toute l'après-midi.
Les enfants ont été conviés à la piscine de l'hôtel Soafia, la plus grande piscine de Fianar, entourée d'un joli espace vert.
 |
| Quand la baignade devient fatigante, papa Jojo devient conteur du jeu "Loup garou". |
Ce lieu de baignade mériterait un poil d'entretien : les sanitaires ne rencontrent pas souvent d'éponges imbibées de produit, la goulotte de la piscine qui sert de "trop-plein" (le système qui permet l'évacuation de l'eau par la surface) est en fait un crachoir pour les nageurs à qui l'on n'a jamais expliqué le rôle d'un trop-plein, et il manque cruellement un pédiluve dans lequel se rincer un minimum les pieds lorsqu'on vient du jardin ou des toilettes.
 |
| Ouah ! Il est trop sympa Monsieur Bonne !! (toutes sont ses élèves, bien sûr) |
Malgré cela, la piscine Soafia reste un endroit très agréable pour occuper une bande de jeunes ados ; et pour avoir beaucoup fréquenté les piscines françaises dans ma jeunesse, je n'y ai pas vu que des endroits irréprochables. Mais je ne le disais pas trop fort, sinon mes parents ne venaient pas me voir aux compétitions. Enfin quand j'y pense, si c'était trop propre et que ça sentait la javel à plein nez, ils ne venaient pas non plus.
Si vous aussi vous trouvez que j'utilise occasionnellement le blog pour régler mes comptes personnels, envoyez "vengeance" au 3636.
 |
| Iseult et sa copine (en bas à droite) qui n'ont pas mis le nez hors de l'eau de toute l'après midi. |
Pour revenir à nos moutons (ceux de 11 à 14 ans), Eliot n'est pas encore formellement dans l'adolescence, je vous l'accorde, il ose encore à peine mettre un orteil dedans et c'est heureux. MORA MORA comme on dit par chez nous.
Il ne réclame pas de portable mais cherche une excuse toutes les heures pour être en contact avec un écran (je compte lui offrir un télécran de mon enfance, ça devrait le calmer). Il ne dit pas encore que tout ce qu'on fait est vraiment pourri, il le pense seulement.
Il nous reste quelques années (mois ? semaines ?) de répit.
Heureusement, pour affronter ces futures épreuves avec moi, Johan est là.
 |
| Le moment où le mythe "Monsieur Bonne" a pris une claque. |
L'après midi s'achève par le traditionnel goûter. Après avoir plusieurs fois expérimenté les bougies malgaches dont la cire se retrouve immanquablement sur le gâteau, on passe au plan B : le feu d'artifice d'anniversaire.
Pour les cadeaux, les filles ont été plutôt inspirées : un petit collier, un puzzle impression 3D avec des poissons multicolores, un livre sur la jungle, un tee-shirt et une casquette Adidas (détrônée, la casquette NY), des petites figurines en bois, un porte photo en métal en forme de voiture et un coffre magique qu'on ne peut ouvrir que si on a fait polytechnique ou Madagascar.
 |
| Eliot, modeste, cache ses muscles devant tant d'attention |
 |
| Au premier plan, les deux chipettes. L'une a une maman malgache, l'autre a la peau de la même couleur... |
Eliot était ravi de cette journée, et pour nous remercier aujourd'hui, il oublie son workbook ce matin en anglais, il est puni pour cela par une page supplémentaire d'exercices, il me ment en râlant que la prof donne trop de devoirs du jour au lendemain (comment te dire mon fils, une punition est rarement faite pour arranger les gens), puis, clou de la soirée, il rentre à la maison en constatant qu'il n'a pas les feuilles nécessaires pour faire les-dits exercices.
Il se fait donc punir d'écoutage (oui monsieur, ça existe, j'ai vérifié, les écoutilles c'est autre chose) de tablette ce soir avec sa soeur, il se venge sur elle en tapotant n'imp sur la tablette alors qu'elle écoute "on écrit sur les murs..." (Ouais je sais, vous aussi vous en avez ras-le-bol de cette chanson) et il ne comprend pas (mais alors pas du tout) pourquoi il se fait soudain priver d'écran (on y revient, la bonne vieille punition qui tue !) jusqu'à dimanche soir.
Devenu odieux et insolent, il mange donc sa soupe seul au salon avant de revenir s'excuser. L'aurait-il fait si le dessert n'avait pas été des crêpes, Dieu seul le sait.
Voilà, je me sens bien légère d'avoir partagé ces déboires de vieille mère ringarde avec vous, et je dédicace spécialement ce dernier paragraphe à ma copine Sarah non pas parce que c'est une vieille mère ringarde, mais surtout parce qu'on a toujours eu plaisir à croiser nos expériences, notamment celles qui font rire tous les autres sauf nous.
A part ça, bon anniversaire mon petit ange, ta maman t'aime fort...
L'idée du télécran est absolument géniale : je vais ressortir le mien et le proposer à Léo à la place de sa tablette, de son iphone, de son PC et de sa PS4. Il aura15 ans mercredi prochain et ne pourra malheureusement pas les fêter à la piscine de l'hôtel Soafia... Il devra se contenter d'un repas au resto Belle Vue le soir après avoir passé l'après-midi à enlever et déplacer des pavés avec son père (pendant que je serai à l'école avec les collègues à pondre des programmations cycle 2 pour l'année prochaine). L'an dernier, pour son anniversaire, on était à Londres : quelle déchéance ! Continue à partager tes moments de vie avec nous sur ton blog : j'adore. Bises. Aline
RépondreSupprimerAh mais non Coralie, moi je ne suis plus concernée par ces tentatives de rébellion, car j'ai trouvé une solution miracle : l'ado. plâtré partout est beaucoup moins mobile ! Il ne claque plus les portes, ne peut plus sortir en soufflant bruyamment car il a besoin de sa respiration pour sauter à cloche pied, il ne râle plus pour aller se laver car lui-même est indisposé par les odeurs qui sortent des dits plâtres, et en plus il ne peut plus s'échapper à l'heure des devoirs. Bref, Mesdames, l'ado. à multiples fractures est la solution idéale à vos problèmes du quotidien.
RépondreSupprimerP.S : la masse pour parvenir à vos fins n'est pas incluse dans cette offre promotionnelle.