Madagascar, quand tu nous (re)tiens
Vous avez peut-être eu vent de nos pérégrinations
administratives. Si non, en quelques mots, les voici : Comme le stipulait
l’AEFE dans les paperasses antérieures à notre migration, il fallait des visas
transformables de courtoisie. Johan
était allé jusqu’à Moulins accompagné de Pascalou quelques jours avant le
départ pour demander ces visas (on était un peu charrette, on veut bien le
reconnaître, mais qu’importe). Là-bas,
Son-Excellence-Le-Consul-à-qui-je-renouvelle-mes-salutations-bien-alsaciennes
(Sôôôlut !!) répond à Johan que ce genre de visa n’existe pas et qu’il
faut un visa transformable. Soit.
N’empêche qu’il se trouve que ces visas ont été purement et
simplement refusés par l’état malgache et que nous ne l’apprîmes que le
vendredi précédent notre départ à la Réunion. En un mot : passeports
bloqués à Tana en attente de régularisation et visa impossible à obtenir. On
aurait à la rigueur pu sortir du pays, mais plus pu y retourner pour la rentrée
de novembre. C’est embêtant pour faire cours…
Une jolie vue de la villepour souffler un peu dans ce récit lourdingue |
Au cours des différentes discussions, quelqu’un émet l’idée
qu’un dossier médical aurait sans doute été un argument de pression. C’est
alors que je me souviens des ordonnances prévues pour le séjour à la réunion
avec lesquelles je dois récupérer la suite de mon traitement médicamenteux pour
la thyroïde. Je n’ai jamais été aussi contente d’être malade… Le dossier
médical se monte (merci à Perrine pour son précieux soutien !) et est
envoyé illico presto au consulat qui s’appuie nettement dessus pour faire
pression auprès des autorités malgaches.
Un petit resto bien sympathique pour supporter le stress |
Notre premier espoir subsistait dans le fait que Mr Gazzoli,
principal du collège, montait à Tana pour une réunion à l’occasion de laquelle
il pensait pouvoir récupérer nos passeports accompagnés du bon visa, suite aux
négociations du consulat français qui avait exposé notre cas (voyage prévu
avec sortie du territoire à la Toussaint, dimensions médicale au voyage) et
fait un peu pression pour que les autorités malgaches reviennent sur ce refus
et nous accordent tout de même ledit visa.
Allez, quelques photos du voyage et de Tana pour assimiler la complexité de la situation. Respirez !
Un taxi B qui transporte les gens sur quelques kilomètres d'une ville à une autre assez proche, ça dépend ça dépasse ! |
Nous devions retrouver le principal à
Antsirabe le soir même (c’est notre route pour nous rendre à Tana). 1er
coup dur : Echec du plan A. Mr Gazzoli nous retrouve mais il est
bredouille.
Mise en place du plan B : Nous devons aller faire le
pied de grue au consulat et attendre que ces messieurs les huiles daignent nous
accorder ce qu’on demande.
Nous avons récupéré nos passeports et les visas tout bien
comme y faut à 16h, le consulat fermait à 17h00, notre avion partant le
lendemain à 6h00 du matin…
Entre deux passages au consulat, nous avons tout de même eu
l’occasion de visiter le palais de la Reine à Tana et c’est bien plus
intéressant que le hall d’accueil du consulat français…
Je doute que nous prenions du temps pour alimenter le blog
cette semaine, aussi je vous souhaite à tous d’excellentes vacances de la
Toussaint et vous donne RDV dans une bonne dizaine de jours pour vous raconter
nos aventures réunionnaises. Veloma !
PS : spéciale dédicace pour un pote !
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